Sur les ruines des Thermes
La source Thermale et le dieu Nérios
La souce thermale qui jaillit au centre du plateau granitique au contact d'une fracture de la roche est à l'origine de la fondation de la ville.La température élevée de l'eau (52,8 C griffon),le bouillonnement dû à l'échappement des gaz et les vapeurs flottant dans le vallon thermal alors que la source s'écoulait à l'air libre ont choqué les premiers peuples.Le site constituait pour eux un lieu sacré où la présence divine se manifestait.
A l'époque gauloise,la divinités dont les sources sont l'émanation donne son nom à la bourgade placée sous sa protection:le village de la Tène finale s'appelle Neriomagus;le marché ou le terrain de Nerios. Ce nom est attesté par une inscription beaucoup plus tardive où les habitants de Néris s'intitulent encore: "Vicani Nériomagienses" c'est à dire les habitants du bourg de Nériomagus.
Ainsi,longtemps aprés la conquête romaine,le nom gaulois est encore en usage,comme le confirme l'abréviation Ner(iomagus) de la borne militaire de Bruère-Allischambaud;Il semble bien que le nom officiel latin Acqua Nerii attribué à la ville aprés le captage des sources et la construction du premier établissement thermal probablement vers le Ier siécle de notre ère n'ai pas été adopté par les habitants pour lesquels il correspondait plus au nouveau quartier thermal qu'aux habitants des plateaux.
Il reste que la mention par les deux noms de la ville antique du dieu topique Nerios latinisé en Nérius témoigne bien de l'importance accordée aux sources thermales et à leur culte.
Le nom de Nérios parait preovenir de la racine indo-européenne ner signifiant "qui jaillit".Il s'appliquerait donc bien aux sources et aux rivières..Cette
L'association du dieu Nérius au culte impérial sur la dédicace officielle du reaménagement des thermes par Lucius Julius Equester duumvir et flamine provençal atteste de l'effort d'assimilation réaliser par le pouvoir romain dans le domaine religieux.
Tandis qu'un autre document beaucoup plus modeste vient confirmer la popularité de la divinité locale:il s'agit d'un fragment de mortier en terre blanche qui présente sur sa lèvre une dédicace au dieu Nérios encore associé au culte impérial.
Les Etablissements thermaux et les captages
En 1832,le déblaiement du secteur des sources aux cours des travaux d'aménagement des thermes à permis d'observer les captages gallo-romains.Ces captages étaient constituée d'une vaste dalle en béton établie sous le rocher sous jacent et pércée de sept cheminées donnant accés à l'eau thermale.
La dalle d'une épaisseur de 40 cm perméttaiet d'isoler les points d'emmergences de la sources des influences exterieures.Sa partie superieure était formée semble t-il d'un mortier de tuileau que L.Forichon décrit comme "un béton poli en ciment impénétrable...."
La surface totale de cette dalle ne semble pas avoir été reconnue avec précision.Le dessin qu'en donne L.Forichon lui attribue 5,50 de côté,tandis que C.de Laures qui ajoute aux captage le puit de la Croix situé plus au Sud estime l'espace occupé par les différents puits à 15 mètres de longueur,pour 5,50 de largeur.
Les sept cheminée pércées dans la dalle comprenaient quatres puits circulaires de 1 mètre de diamètre environ qui encadraient un puit central de 1,70 de diamètre,tandis que deux bassins réctangulaires disposée entre les puits circulaires étaient déstinés au captage au captage de l'eau thermale pour l'alimentation des thermes.De chacun de ces bassins portaient un au Sud.
Ajouter un commentaire