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le Magazine des Régions des Artisans Créateurs et Producteurs

L'a Rome antiquite

Rome au jour le jour Il est cinq heures Rome s'éveille

 

 

4 heures,et demie l'été,7 heures et demie l'hiver..... Les Romains commencent leur journée par la toilette et le petit déjeuner.Puis riches et humbles,esclaves et affranchis s'affairent à leurs occupations habituelles,chacun selon son rang.A force de voir figurer la formule officielle: Sénatvs Populvlvsque Romanvs le Sénat et le peuple romain,on pourrait imaginer une vaste homogénaité du peuple faisant corps avec son Sénat,les droits civiques atténuant les différences sociales.Or il n'en était rien dans la Rome de Trajan.

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Dans la Rome de Trajan les femmes réstaient la plus part du temps à la maison.Si elles étaient pauvres,elles vaquaient aux soins du ménage,au moins jusqu'à l'heure où elles se rendaient dans les thermes publiques qui leur étaient réservésSi elles étaient riches, et déchargées par une nombreuse domesticité de leurs soucis materiels,elles n'avaient à sortir que selon leur caprice et leur agrément, pour aller en visite chez des amies,em promenades,au spectacle, dans les diners où elles étaient conviées.

Les hommes au contraire ne s'attardaient pas chez eux. S'ils gagaient leur vie,ils se hâtaient vers leurs affaires dans tous les corps de métiers,sur le Forum,comme au Sénat commencaient à la première heure.

S'ils étaient oisifs,,ils étaient tout de même saisis,à peine levés par des devoirs de la clientèle. Car ils n'avait pas que les affranchis qui eussent des patrons dont ils continuaient à dépandre.Du parasite aux grands ségneur,chacun des Romains se considérait comme lié à plus puissant que lui par les même obligations de respect,et pour employer le terme technique, d'obsequium auxquelles les anciens esclaves demeuraient astreints à l'égard du maître qui les avaient libérés.

Le patron était tenu d'accueillir chez lui ses clients, de les inviter parfois à sa table,de les aider par ses secours et ses cadeaux.Lorsqu'il manquaient de nécessaire,il leur distribuait des victuailles qu'il emportaient dans un panier la "sportule",ou plutôt,pour s'épargner ce tracas il leur remettait,lors de leur visite,des gratifications en argent.

A l'époque de Trajan,l'usage s'en était si largement répandu que le chiffre ne variait guère d'une maison à l'autre et qu'une sorte de tarif " sportulaire" s'était généralisé dans la ville: six sesterces par tête et par jour.Que d'avocats sant causes, de professeurs sans élèves,d'artistes sans commandes,pour qui cette mince allocation formait le plus clair de leurs revenus.

Les clients qui exerçaient un métier l'ajoutaient à leurs salaire,et pour ne point arriver en retard à leur ayelier ou à leur boutique, ils courraient le chercher avant le jour.

Ainsi chaque matin Rome s'éveillait dans le va et vient de ces politesses coutumières.Les plus humbles pour cumuler les sportules,additionaient les visites.Les plus riches si loin qu'on se fût avançé dans la hierarchie romaine, on connaissait toujours quelqu'un de plus haut plaçé pour mériter un hommage.Chacun s'affairait à ses occupations.

Assurément la Rome impériale où résidaient la Cour,les sénateurs,les fonctionnaires d'une administration tentaculaire était la ville de "rentiers" .Rentiers les gros propriétaires fonciers à qui le fortune territoriale qu'ils possédaient dans les provinces avait valu leur admission dans la Curie et imposé le séjour dans l'Urbs;rentiers,les scribes qui relevaient du siège des différents magistrats et dont les charges s'achetaient comme celle de la Monarchie sous l'Ancien Régime; rentiers aussi ,les administrateurs et les actionnaires de ces sociétés publicaines dont les soumissions étaient garantis par leurs capitaux et dont les bénéfices enflaient leurs revenus;rentiers encore les innombrables fonctionnaires qui,ponctuellement rétribués par le fisc,imprimaient à toutes les parties du gouvernement de l'Empire l'impulsion du maître.

Rentiers enfin, ces 150 000 propriétaires que l'Annonce nourrissait au frais de l'Etat et qui chômeurs perpetuels et satisfait ,bornaient leurs efforts a percevoir un jour de chaque mois les vivres qu'ils avaient acquis une fois pour toute le droit de toucher jusqu'à leur mort.

Mais il y avait un toute autre aspect de Rome:la présence au milieu de l'Urbs de ces rentiers appointés ou assistés,ne lui avait pas ôte son caractère de métropole économique.Sa suprématie politique,son gigantesque developpement urbain la condamnaient à déployer sans répit une intense activité,non seulement de spéculation et de trafic,mais de manipulation variées et de travail effectif.

De fait affluaient à Rome dans ses trois port du Portus,d'Ostie,et de l'Emporium sous l'Aventin:les tuiles,et les briques,les légumes,les fruits et les vins d'Italie,les blés de l'Egypte,et de l'Afrique,l'huile d'Espagne;les venaisons,les bois et les laines de Gaules;les salaisons de la Bétique;les dattes des oasis;les marbres de la Toscane,de la Grèce et de la Numidie;les prophyres du desert arabique;le plomb,l'argent et le cuivre de la péninsule ibérique;l'ivoire des Syrtes et des Mauritanies;l'or de Dalmatie;les étoffes de l'Orient;l'encens de l'Arabie;les épices,les coraux et les gemmes de l'Inde;les soies de l'Extrème-Orient.

Dans la ville et dans sa banlieu s'étendaient à perte de vue les hangars;des horreas où se remplissait le ventre de l'Urbset s'accumulaientles gages de son bien-être et de son luxe.Il est clair qu'avec un tel étalage d'entrepôts ,auxquels d'ailleurs s'étaient ajoutées,dans les premières années du IIeme siècle aprés Jésus Christ,les Halles centrales du marché de Trajan,la Rome,des Antonins,en quoi se confonqaient la banque et la bourse de l'Antiquité,en était aussi la principale place de commerce.

Et, si elle n'a point connu le developpement de ce que nous appelons la grande industrie, elle a mobilisée à côté de l'etat-major de ses financiers et de ses gros trafiquants,toute une armée d'employés dans ses bureaux,de détaillants dans ses boutiques,et d'ouvriers sur les chantiers que postulait l'entretient de ces monuments et de ses habitats autour des docks où se déchargeait

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