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Le drame de Meyerling suicide ou assassinat

 

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suite aux lettres d'adieu retrouvées  de Mary Vetsera 

 

Le

Tribunal de l'histoire ouvre

ce 30 Janvier

le dossier d'histoire  

du

drame de Mayerling

 

Vidéo pour "le drame de mayerling"http://www.ina.fr/video/CPF86618456

 

 

Mayerling 

 

Voici les faits

 


 

identité :inconnue                                                                        lieu: Mayerling en Autriche                                arme:revolver

 

victimes 2                                                                                      Date :30 janvier 1889                                     mobile: sur fond de suicide d'ordre amoureux 

 

Soupçons: crime politique                                                              Verdict: pas de procés                                                                                  

 


 

"Je n'ai pas pu résister à l'amour" : 126 ans après son suicide aux côtés de son amant Rodolphe de Habsbourg à Mayerling en 1889, considéré comme l'un des plus romantiques du 19e siècle, les lettres d'adieu de Mary Vetsera ont été retrouvées dans le coffre d'une banque autrichienne.

La découverte, annoncée vendredi par la Bibliothèque nationale d'Autriche (ÖNB), à qui ont été remis les documents, a été qualifiée de "sensationnelle" par cette institution.

Le double suicide de Rodolphe de Habsbourg, fils de l'empereur François-Joseph d'Autriche, et de sa jeune maîtresse la baronne Mary Vetsera, le 28 janvier 1889, au pavillon de chasse impérial de Mayerling, près de Vienne, a inspiré quantités de films, de romans et de pièces de théâtre.

Mais à l'exception d'un mot d'adieu écrit par Rodolphe à son épouse Stéphanie, aucune lettre originale n'avait été conservée, rappelle l'ÖNB.

Un récent inventaire du fonds de la banque privée Schoellerbank à Vienne a toutefois mis au jour une chemise en cuir, déposée en 1926, et contenant des photographies ainsi que trois lettres d'adieu manuscrites de Mary Vetsera, a-t-il été révélé vendredi.

"Chère Mère/Pardonne ce que je fais/Je n'ai pas pu résister à l'amour/D'accord avec Lui, je veux être enterrée à ses côtés dans le cimetière d'Alland/Je suis plus heureuse dans la mort que dans la vie", écrit la jeune femme dans une lettre à sa mère.

La chemise, dont la provenance n'a pas été établie, contenait également plusieurs documents administratifs, dont le certificat de baptême de la baronne, ainsi que son acte de décès en deux exemplaires.

Les historiens pensaient que les lettres avaient été détruites par la mère de Mary Vetsera. "Ces originaux qui viennent de réapparaître revêtent ainsi une valeur toute particulière pour la recherche historique", note la bibliothèque. Les documents seront accessibles aux chercheurs dès août.

Le contexte exact du suicide par revolver du prince-héritier autrichien et de son amante n'est pas totalement connu, et l'hypothèse d'un double assassinat a longtemps été véhiculée.

Selon certains chercheurs, Rodolphe de Habsbourg, aux aspirations libérales, se sentait étouffé par son milieu et par son mariage, était devenu drogué à la morphine et souffrait de syphilis.

Mary Vetsera n'avait que 17 ans au moment de sa mort aux côtés de son amant, de 13 ans son aîné et rencontré quelques mois plus tôt.

Le couple, dont l'histoire a été portée de nombreuses fois à la scène et à l'écran, a notamment été interprété par Catherine Deneuve et Omar Sharif dans un film de Terence Young en 1968

 

 

 

Alors que s’est-il vraiment passé ? Et pourquoi tant d’ombres sur cette tragédie ?

le

dossier

de

Mayerling

 est ouvert

 

Voici les faits

Le 30 janvier 1889 dans le petit village de Mayerling (à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Vienne), le valet de l’archiduc Rodolphe fait une découverte macabre dans la chambre à coucher du pavillon de chasse de la famille impériale.

Au pied du lit, il aperçoit le corps sans vie de l’archiduc et de sa maîtresse Marie Vetsera. Une arme près de la dépouille fait tout de suite penser, que les deux amants ont mis fin à leur jour mutuellement. La nouvelle remonte très vite jusqu’à la Hofburg (résidence impériale de Vienne). Sous le choc, François-Joseph se doit d’agir en empereur digne de ce nom, mais afin de ne pas salir la réputation de l’empire, il ne peut dévoiler que son fils s’est suicidé, et encore moins au côté de sa maîtresse. Si bien que le premier communiqué officiel parle d’une crise d’apoplexie.

Hofburg vienne

Pourtant le lendemain dans un autre journal, la thèse de la crise cardiaque apparait. Enfin deux jours plus tard un troisième communiqué officiel parle enfin du suicide probable, dans ces termes :

"Son Altesse Impériale et Royale a été trouvée inanimée dans le lit, après que la porte eut été enfoncée.
C'est sur cette impression qu'étaient fondés le rapport et l'hypothèse d'une attaque.
Mais le Dr. Wiederhoher trouva après examen qu'il y avait une énorme blessure avec arrachement, sur une large surface, du cuir chevelu et des os du défunt, et que cette blessure devait avoir entraîné la mort immédiate.
Cette blessure aurait été provoquée par un coup de fusil...
la position de l'arme ne permet pas de douter que l'archiduc se soit donné lui-même la mort."

 

 A ce stade de l'affaire précisons qu' il ne fait aucune mention bien évidemment de Marie Vetsera. Ce même jour, elle sera enterrée quasi clandestinement dans un petit cimetière proche de Mayerling.

 

Né en 1858 à Laxenbourg, Rodolphe est très vite éduqué par un tuteur extrêmement militaire et stricte. En qualité d'héritier impérial Rodolphe fut élevé à la Prussienne,mais devenu adolescent il sembla davantage être inspiré  plus par l'art et la poésie que par ses futures obligations.D'un caractère proche de celui de sa mère,il était un rêveur sensible aux idéaux de fraternité et de générosité.Il fut un grand admirateur de notre Révolution Française.

Mais peu à peu  la personnalité du jeune Rodolphe devient de plus en plus instable:tantôt enthousiaste,tantôt complètement abattu et déprimé.

" Par l'imagination et la sensibilité il est bien le fils de sa mère.Son adolescence est inquiète de toutes les inquiétudes les plus nobles et les plus charnelles .Il a soif de justice,de fraternité,comme de volupté.Mais un jour viendra peut être où ne les ayant pas rencontrées ici  bas,il n'aura plus soif que de néant...." " dira l'ambassadeur de France

A l'âge de dix huit ans Rodolphe commença  à collectionner les amours mais les comtesses ne firent que défiler briévement autour de lui.Entre son père qui ne peut s’en occuper de part ses obligations, et une mère qui sillonne l’empire en long, en large et en travers, l’enfant grandit relativement loin de ses parents.

Sur le plan politique Rodolphe est plutôt libéral et souhaite dépoussiérer un empire trop conservateur. Malheureusement ses idées sont mal perçues par son père qui le tient à l’écart des décisions politiques. Il le cantonne à des tâches plutôt militaires ou insignifiantes à son goût. Rodolphe écrit des pamphlets dans un journal d’opposition sous un nom d’emprunt et n’a pas peur d’afficher des envies plus démocrates et fédérales. L’empire austro-hongrois, qui a des alliances avec l’empire germanique, n’est pas du goût de Rodolphe, qui préférerait se rapprocher de la France et de la Russie. Ses prises de position amènent de nombreuses querelles avec son père.

Inquiet du comportement et des prises de positions de son fils,François Joseph décida de le tenir à l'ecart des affaires de l'Etat

En 1881 pour des raisons d'Etat il épouse la Princesse Stéphanie de Belgique . . Mais Rodolphe se lasse très vite de son épouse, trop rigide, bigote et peu attirante, il la surnommera la "paysanne flamande".

En 1885 Le couple aura une fille deux ans plus tard (l’archiduchesse Elisabeth-Marie) mais trés vite il s'avéra que Sophie ne pourrait plus avoir d'autres enfant,à tout jamais privé d'héritier Rodolphe devint plus sombre et plus déprimé et tombe dans l'enfer infernal de l'alcool et la morphine.

 

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En 1887 Rodolphe prit pour maïtresse un modèle Mizzi Kapar,aprés avoir lié avec elle une relation suivie il lui propose un suicide commun;La jeune fille térrorisée prit ses distances.....La pricesse Stéphanie délaissée multiplia les scènes de ménage;Rodolphe y répondit par des discours insensés ,et proposa à son épouse de la tuer et de se scuicider ensuite.Sous l'emprise de la morphine la santé morale du prince héritiér allait en déclinant

 

 

 

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Nous sommes en 1888 (probablement en automne) à l'occasion d'un bal donné à Vienne Rodolphe d'Autriche rencontre Marie Vetsera  une jeune fille de 17 ans;Il en tombe sous le charme, conquis le prince la reverra régulièrement et invitera même Marie dans ses appartements privés du palais royal. Amoureux fou  le jeune homme propose le mariage à Marie le 13 Janvier 1889 décidé d' obtenir du pape l'annulation de son mariage et de renoncer à la couronne impériale.

Pourtant cette relation est vouée à l’échec, car le divorce est inconcevable et le mariage avec une roturière, on n’en parle même pas. Si bien que leur amour est vécu dans la clandestinité totale, même si la famille et les proches ne sont pas dupes.

le 27 Janvier 1887 un bal présidé par la princesse Stéphanie est donné à Vienne à l'occasion de l'anniversaire de l'Empereur d'Allemagne;à son passage toutes les femmes se courbèrent.....toutes?....non une seule résta immobile:Marie Vetsera.

Le lendemain cet incident fut sur toutes les lévres à la cour, bléssée Stéphanie en informa son beau-père qui convoqua Rodolphe: ce qui devait être un incident se transforma en affaire d'Etat.

la Conversation des deux hommes dura des heures;on ignore pourtant ce qu'ils se sont dit,ce qui est certain c'est que leur entrevue fut violente. 

Le jour même Rodolphe retrouva Marie et s'enfuit à Mayerling un pavillon de chasse situé à quarante kilomètres de Vienne.

 

 

Le 30 Janvier 1889  à Mayerling Rodolphe fut aperçut par son valet Johann Loschek à six heures du matin.A sept heures,soit un heure plus tard le valet Loschek se présenta devant la chambre du prince héritier,et frappant à la porte pendant un dizaine de minutes,il n'obtint aucune réponse.

Inquet le valet alla trouver le compagnon de chasse du prince, le Comte Hoyos.Il décida alors d'enfoncer la porte.Toutefois averti de la présence de Marie Vetsera,il en informa le Prince de Cobourg présent lui aussi à Mayerling;à 7heures 30 la décision fut prise:on enfonce la porte du prince heritier.

 

Dans la chambre les trois hommes découvrirent le corps ensanglanté  de Rodolphe et de Marie Vetsera:le premier à même le sol, le scond reposant sur le lit.Tout deux présentaient des blessures à la tête dans la main de Rodolphe on découvrit un revolver;sur le bureau on il y avait deux lettres d'adieu l'une de Marie à sa mère

 

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"Nous sommes trés curieux de savoir comment est fait l'autre monde.Pardonnez moi ce que j'ai fait je ne pouvait resister à l'amour"

 

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L"autre rédigée par Rodolphe dans un style étrange 

"je n'ai plus le droit de vivre,je meurs contre mon gré"

 

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le lendemain le 31 Janvier 1889 le docteur Hermann Widerhofer remit ses conclusions à l'Empereur François Joseph,il declara que Rodolphe était mort d'une balle dans la tête,il précisa que Marie était morte la première  car elle fut retrouvée sur le lit une rose entre les mains.

Pour préserver l'image de la dynastie l'Empereur François Joseph demanda au pape Louis XII que son fils soit entérré chrétiennement; (il envoya un premier télégramme diplomatique officiel sur lequel il falsifia les causes du décés ce télégramme fut suivit d'un secon codé celui là dans lequel François- Joseph annoncait que son fils avait été tué) et non à l'écat  comme l'église imposait à l'époque à tous les suicidés. la Thése officielle parle alors de "crise cardiaque" ou de "crise d'apoplexie".

 

On fit à Rodolphe des funérailles digne de son rang,il fut inhumé dans la crypte des Capucins à Vienne;

Cependant premier mystére Rodolphe dans sa lettre d'adieu exprima le souhait d'être entérré  au cimetière d'Heilingenkreuz à côté de Mayerling  aux côtés de Marie Vetsera pourquoi ses souhaits ne furent ils pas réspecter? que voulait on dissimuler?

 

Ensuite ce qui nous interpelle est le fait suivant  le jour du meutre tout a été fait pour effacer la présence de Marie Vetsera à Mayerling,  Pourquoi les envoyés de l'Empereur ont ils  a attendu la nuit noir pour évacuer son corps de la chambre:pour le cimetière de Mayerling?.Les instructions impériales étaient claires; ils devaient faire croire que la jeune fille n'était pas morte à Myerling,elle fut donc assise sur un traineau coinée entre les deux hommes une canne dissimulée sous ses vêtements afin de lui tenir le dos droit.

 

 

 


 

 

 

intéssons nous aux doutes

Ajoutons que Les doutes sur le suicide de Rodolphe apparaissent presque immédiatement. Plusieurs raisons à cela : tout d’abord la dépouille de l’archiduc est présentée avec un bandage au-dessus de la tête. Alors certes une balle dans la tête peut faire des dégâts, mais au point d’arracher une énorme partie du cuir chevelu et des os sur l’arrière du crâne, ça semble bizarre.

C’est le genre de blessure que l’on pourrait constater lorsqu’une personne se tire une balle dans la bouche, ce qui n’est pas le cas, où qu’on n’ait tiré derrière le crâne. Seulement on a rarement vu une personne faire feu à l’arrière de la tête pour mettre fin à ses jours.

 

Autre point qui pose problème, Rodolphe avait été vu une semaine auparavant dans un état frais, dispo et certainement pas mélancolique, dépressif ou suicidaire. Il avait de nombreux objectifs planifiés pour les années à venir, ce qui ne correspond pas vraiment à un homme veut en finir avec la vie.

 

Bien évidemment les tergiversations entre les communiqués de l’empire lors de sa mort ont probablement aussi aidé à poser de sérieux doutes sur le décès de Rodolphe.

Rodolphe mort

 plusieurs faits suspects vont nous interpellér  et notamment l’arme qu’aurait utilisé Rodolphe. ce qui est certain c'est qu il ne s’agissait pas de son arme de service entre . Donc

la question que nous nous posons alors est la suivante:pourquoi utiliser une arme qui n’est pas la sienne pour mettre fin à ses jours ? Cela vous en conviendrez  n’a pas de sens ! Et surtout comment se fait-il que le barillet du revolver était  vide, alors qu’on ne retrouve que deux douilles sur le sol ?

Autre  interrogation  plusieurs témoins ont affirmés qu’il y avait beaucoup de sang dans la chambre à plusieurs endroits différents comme si l’on avait voulu déplacé les corps.

ce qui n’est pas négligeable, contrairement à l’usage, la dépouille est présentée avec des gants noirs. D’après des témoins, ses mains présentaient des entailles défensives et la chambre était complètement en désordre.

 

le corps de Rodolphe montrait des signes de confrontations violentes avant sa mort,des lacérations avaient été découvertes,ses mains montraient des signes de lutte

Un fenêtre avait été brisé de l'exterieur

le mobilier  de la chambre avait été brisé et fracassé se rappelle le menuisier  Frédéric Wolff

le crâne du prince était enfoncé témoignera la tante de Rodolphe Marie-Thérèse

 

 

A ce stade de notre dossier nous sommes en mesure de suggérer 

 

 

Les théories du complot

 

 

Un assassinat commandité par le chancelier allemand Bismarck. a été la première théorie 

 

Inquiet des idées de rapprochement de Rodolphe avec La France et la Russie, il aurait fait taire l’archiduc en faisant passer son assassinat pour un suicide. Ceux qui défendent cette thèse s’appuie sur des écrits qui supposaient que François-Joseph était sur le point d’abdiquer au profit de son fils. La perte d’un allié tel que l’Autriche-Hongrie aurait été diablement fâcheux pour les allemands. Ce qu’il faut savoir également stratégiquement c’est que l’Italie, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne avait conclu une alliance. Si l’Autriche-Hongrie quittait cette alliance, il y aurait un trou béant entre l’Italie et l’Allemagne, qui se retrouverait entourée par les autres alliés. Certains témoins ont indiqué d’ailleurs la présence de plusieurs personnes de nationalité allemande dans le village de Mayerling à l’époque des faits.

 

Otto furst von bismarck

Autre version, celle de Zita l’impératrice, veuve de Charles 1er d’Autriche.

 

Elle estime que Rodolphe aurait été assassiné pour avoir refusé de participer à un complot visant à détrôner son père. Le but de ce complot étant que Rodolphe monte sur le trône de Hongrie et que Jean de Habsbourg-Toscane prenne celui de l’Autriche. Comprenant le refus de l’héritier, les instigateurs aurait préférer le faire taire avant qu’il ne déballe le pot aux roses.

Autres possibilités

Certains ont avancé l’hypothèse de l’inceste. François-Joseph était connu pour avoir aussi des relations extra conjugales. Peter Poetschner, critique et historien d’art, décrit de nombreux traits communs entre les deux amants, tels que le nez, les oreilles et le menton.

Il avance l’hypothèse que la mère de Marie aurait eu une relation avec François-Joseph lorsque son mari se trouvait à St-Petersbourg. Concrètement il estime que Marie Vetsera serait la demi sœur de Rodolphe, issue d’une relation entre l’empereur et sa mère. Le soir avant le drame, François-Joseph aurait dévoilé ce secret à son fils héritier. Cette nouvelle l’aurait complètement anéanti et poussé à tuer sa sœur illégitime et se suicider par la suite.

Francois joseph

 

Alors que faut-il en penser ?

Difficile d’être objectif à ce sujet et de savoir véritablement ce qui s’est réellement passé. Toutes ces théories ne se basent que sur des suppositions et n’apportent aucune preuve. Il est vrai que de nombreuses zones d’ombres planent autour de cette histoire. Notamment la blessure de l’archiduc, les gants et les flaques de sang, mais pour autant indiquent-elles vraiment autre chose qu’un suicide mutuel ?

Il se peut que l’archiduc ait dévissé légèrement son arme au moment de tirer, inclinant le canon en direction de l’arrière du crâne lorsque celui-ci était plaqué sur sa tempe. Ceci pourrait expliquer que l’arrière de sa tête ait été aussi touché. Les flaques de sang peuvent aussi s’expliquer par la chute des corps après les tirs. Il est possible que les corps se soient affalés sur le lit avant de tomber sur le sol. Avec la partie arrière du crâne arrachée, on peut largement admettre que le sang ait coulé à flot d’abord sur le lit et ensuite sur le sol. Les gants peuvent avoir également une signification : la chambre était complètement en désordre. Il est fort probable que Rodolphe ait saccagé lui-même la pièce par dépit suite à la révélation du secret par son père. Cela pourrait expliquer les écorchures sur les mains, qu’on a ensuite recouvert de gants.

Le complot par les allemands reste du domaine du mythe, car honnêtement il aurait été extrêmement scabreux de se lancer dans une telle entreprise. N’oublions pas que l’empire austo-hongrois était impressionnant à l’époque et les risques de conflits n’auraient certainement pas tourné en faveur des allemands. Il était beaucoup plus sage de garder cet allié que de se risquer à entreprendre une telle action avec les dangers potentiels que cela implique. De plus, François-Joseph était encore bel et bien à la tête de l’empire et les écrits d’une abdication n’étaient que rumeurs. Si François-Joseph pensait céder sa place, il aurait depuis belle lurette donné plus de pouvoir à son fils, ce qui n’était pas le cas.

Quand au complot visant à détrôner François-Joseph de son piédestal, rien n’est prouvé et cela semble peu probable. Difficile de croire que des instigateurs se soient lancés dans une telle entreprise au point de tuer l’archiduc en cas de refus. De toute manière, si d’une manière ou d’une autre François-Joseph aurait eu des doutes sur la mort de son héritier, il aurait certainement lancé une campagne de chasse aux sorcières, afin de retrouver les meurtriers de son fils.

 

 

Rebondissement en 2012

Alors que tout le monde pensait que cette énigme resterait enfouie dans les méandres du mystère, la Bibliothèque Nationale d’Autriche annonce en 2012 que la Banque privée Schollerbank vient de lui remettre une chemise en cuir avec des documents administratifs et une lettre écrite par Marie Vetsera. C’est le récent inventaire de la banque privée qui a permis de mettre à jour ces documents.

Dans cette lettre Marie Vetsera écrit à sa mère dans ces mots : « Chère Mère/Pardonne ce que je fais/Je n'ai pas pu résister à l'amour/D'accord avec Lui, je veux être enterrée à ses côtés dans le cimetière d'Alland/Je suis plus heureuse dans la mort que dans la vie. »

Même si la provenance de cette chemise, déposée en 1926 dans la banque, n’est pas établie, il ne fait aucun doute quant à son authenticité. Les documents sont des originaux et ils contiennent un certificat de baptême ainsi que deux actes de décès de la baronne.

Il semble donc bien que les deux amants aient mis fin à leur jour, donnant à cette tragédie un côté romantique que Terence Young saura bien faire ressortir dans son film de 1968.

 

Ce qui est troublant c'est que le 9 fevrier 1889,soit deux semaines aprés les faits dans un courrier envoyés à Berlin l'ambassadeur Allemand à Vienne rapporta une conversation avec le Nonce apostolique et l'aumônier de la Cour des Hasbourgs " les deux prélats généralement bien informés ont exprimé leurs doutes les plus serieux au sujet de la version officielle du drame de Mayerling".

 

Le premier ministre britanique Lord Salisbury  informa rapidement la reine Victoria que les services de renseignements britaniques détenaient les preuves du doubles assassinat.Les raisons de ce meurtre aurait été d'ordre politique:Rodolophe libéral,anti Allemand aurait bouleversé les alliances européennes.Par ailleur sur le plan interieur Rodolphe envisageait l'indépendance de la Hongrie.,ce qui aurait signifiait la fin de l'Empire d'Autriche.

 

Les assassins auraient profités de la fragilité psychologiques du Prince Héritier, et de l'loignement du pavillon de chasse de Mayerling.

Epilogue

Même si l’histoire est peut-être moins romantique que dans le film de Young, on se dirige bien vers un suicide mutuel, car on suppose que l’héritier, en plus d’être stérile aurait attrapé la syphilis. Il est clair que certaines zones d’ombre planent encore sur cette affaire, et on ne saura certainement jamais le fin mot de l’histoire, mais les découvertes et les écrits semblent nous diriger inexorablement dans ce sens. Cette thèse est d’or et déjà accrédité par la plupart des historiens. Qu’ils reposent en paix

 

 

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