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le Magazine des Régions des Artisans Créateurs et Producteurs

L 'Antiquité

la grande Rome antique

 

Commençons

notre

voyage

par

l'Antiquité

 

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Pendant la plus grande partie du premier siècle avant notre ère,Rome avait été déchirée par des guerres incessantes qui avaient opposé les citoyens entre eux.

Cela avait commencè avec la crise provoquée par les Gracques entre 130 et 120 av J.C et les fissures qui s'en étaient suivies dans le système traditionnel de la cité avait mis en péril non seulement la domination;l'imperitum de Rome sur ses alliés italiens,mais la liberté et la vie de tous lorsque Cinna,puis à son retour d'Orient Sulla avait massacré leurs adversaires.

Depuis ce temps, Rome n'avait pas trouvé l'équilibre politique.Si bien que,trente ans aprés la fin de Sulla éclatait une nouvelle guerre civile qui opposa César,vainqueur des Gaules et le sénat enrôlé sous les enseignes de Pompée. César,on le sait, l'emporta,mais il ne tarda pas à périr,moins de quatre ans aprés sa victoire.Ce qui entraîna de nouveaux massacres.Les proscriptions ordonnées par les triumvirs ,Antoine,Lépide, etOctave,puis aprés toute une série d'épisodes sanglants,qui se déroulèrent autour de la Méditerranée,aboutit à la bataille d'actium,qui vit la défaite d'Antoine et de la reine d'Egypte Cléopâtre,et assura le triomphe d'Octave.

 

Le rétablissement de l'ordre de la sécurité est le plus grand bienfait apporté par Octave au peuple romain.La paix entraine la prospèrité,met fin à l'angoisse.On commença seulement à se préocccuper de l'avenir lorsque la vieillesse vint affaiblir le prince.Si bien qu'entre la bataille d'Actium (2 septembre 31 avant J.C) et la mort d'Auguste,(le 19 Aôut 14 aprés J.C) s'étendit une longue période de tranquilité, d'otium.

Il n'est donc pas étonnant que l'idée de paix ait été liée à la personne même d'Auguste et que la cité entière lui ait attribué le mérite de ce "miracle",qui avait mis fin au trop long cauchemard.

On parla de la Pax Augusta appliquant à la paix l'épithète qui avait été discernée à Octave vainqueur,et qui exprimait le caractère divin du héros,son privilège d'inaugurer d'heureux commencements pour l'Etat entier.Cette paix interieure retrouvée marquait le début d'une ère nouvelle; son retour fut officiellement célébré,avec les Jeux Séculaires de 17 av J-C,puis quatre ans plus tard en 13 avant J-C avec l'autel de la Paix d'Auguste (Ara Pacis Augustae),dont le principe fut alors voté par le Sénat,pour marquer le retour du prince aprés trois année de campagne en Gaule et dans les provinces espagnoles et leur pacification.

L'autel lui-même devait être achevé et inauguré le 30 Janvier 9 av J-C.Le décor qui l'ornait est pour nous plein d'enseignements; il est consacré à la gloire de la gens Julia et de la famille d'Auguste,que l'on voit en une longue procession offrir à la déesse Pax un sacrifice solennel.

Le chapitre des Res Gestae qui mentionne l'autel de la Paix est suivi d'un autre qui exprime,plus explicitement encore, le rôle pacificateur du Prince:"le Janus Quirinus,dont nos ancêtres ont voulu qu'il soit fermé lorsque,sur tout l'empire du peuple romain,la paix avait été aquise par des victoires,sur terre et sur mer,et qui avant ma naissance ne l'a été que trois fois depuis la fondation de la ville,a été trois fois fermé, sous mon principat,par décision du Sénat".

Cette double célébration la construction de l'Autelet la fermeture du Janus répond à deux aspects de celle-ci,ce que l'on peux appeler la paix "interieure" et la paix "exterieure",selon que la guerre à laquelle elle met fin avait été soutenue contre des éléments intégrés au système politique romain ou contre des peuples étrangers.Aussi peut-on se demander si l'élection de l'Ara Pacis,officiellement mise en rapport avec la pacification de l'Espagne (et de la Gaulle) ne consacre pas,aussi,ce qui fut la fin des conjurations formées contre Auguste,celle de Cinna,qu'il faut,croyons nous,dater au plus tard de l'année 13.

On sait comment le pardon accordé au jeune descendant du grand Pompée marqua un tournant du principat.Plus personne,aprés cet acte de clemence,n'osa plus s'attaquer à Auguste.Naturellement,cette intention ne pouvait être ouvertement proclamée,mais elle ne pouvait être ouvertement proclamée,mais elle ne pouvait non plus manquer d'être claire pour les contemporains.La réconciliation devenait totale entre la vieille aristocratie,à laquelle appartenait Cinna,et le Prince.Et chacun, ne pouvait que s'en réjouir.Cette paix garantissait ce qui importait le plus à la majorité des Romains,l'abondance et le bon marché du ravitaillement (l'annona),la libre circulation des navires qui assuraient celui-ci, la sécurité sur les routes et dans les provinces,le fonctionnement des tribunaux conformément aux lois et surtout le respect des personnes et des biens.

les Régions au fil de l'histoire

Au confins des déserts africains

 

Les deux visages de la paix, la paix  "interieure" et la paix "exterieure" aux frontières,n'étaient pas indépendants l'un de l'autre.dans la mesure où certaines provinces étaient directement menaçées par les incursions de peuples établis aux marges de l'empire, mais le Rhin et le Danube étaient loin,plus loin encore les confins des déserts africains.Ce qui se passait là-bàs étaient d'une urgence moindre.Horace nous apprend,sans doute, que certains parmi les citoyens,se préoccupaient des projets que l'on prêtait aux Daces,mais cela se rapporte aux derniers mois de la guerre civile,alors qu'Antoine déjà vaincu à Actium,était soupçonné d'exciter les barbares contre Rome.Ce qui importe aux citoyens qui hantent le forum c'est la concorde entre "les ordres" qui composent la cité,cette concorde à laquelle un temple avait été élevé dés les premiers siècles de Rome,et qui avait fait si cruellement défaut depuis plusieurs générations.Son retour est la premiere contradiction de la Pax Augusta.Et la concorde n'est possible que si les Romains retrouvent le sens des valeurs profondes sur lesquelles repose l'harmonie sociale.Ces valeurs,ce sont essentiellement le respect des droits d'autrui (iustitia et aequitas),le devoir d'assistance mutuelle, ce qui résume le terme de fides,les droits que les citoyens possèdent les uns à l'égard des autres,le refus de recourir à la violence sous quelque forme que ce soit,la solidarité qui les unit,au sein de la cité,ou les liens plus étroits de pietas,qui résultent de la parenté,de l'exercice commun d'une magistrature,d'une origine analogue (même municipe,ou appartenance à un même"ordo").

Le citoyen romain est enserré dans un réseau d'obligations non écrites,dont l'ensemble définit sa place à l'interieur du système social.

Parmi les hommes ne peut être fructueux et durable sans l'acquiescement des dieux, qui sont dits, alors "en paix" avec les humains. Cette pax deorum est accordée aux mortels si les immortels sont satisfaits de la manière dont sont accomplis les rites;elle est entretenue par des les prières et les sacrifices.

Ici encore,la paix résulte d'un pacte,de ce contrat implicite qui relie les dieux et les hommes.Pour toutes ces raisons,la paix dans la cité et à l'exterieur est une réalité mystique,le résultat d'un ordre juridique,religieux et moral,qui doit être maintenu par tous les corps organisés aussi bien que par chaque citoyen dans son domaine.

On comprend alors pourquoi aprés Actium,cette paix si longtemps désirée,fut qualifiée d'Auguste,et devint non plus n'importe qu'elle paix,mais la pax Augusta. Elle est en quelque sorte un hypostase du Prince,lui même Augustus.Il est le médiateur qui l'obtient des dieux et l'assure parmi les hommes.La dimenssion divine que l'on ne peut manquer de discerner dans toute cette paix durable,ce qu'elle a de merveilleux est rapportée au Prince à sa divinité latente.Peu à peu à mesure que grandira la figure de celui-ci et qu'elle tiendra une place plus considérable dans l'Etat on parlera moins de pax Augusta que de la pax Augusti.

Le monnayage porte témoignage de cette evolution.On passe de la "paix Auguste" à la 'paix d'Auguste", ce nom désignant tout empereur et figurant dans sa titulature officielle comme cognomen obligé.Dans son traité sur la clémence  Sénèque parle de la paix du Prince: in tua pace,dit'il. ce qui n'est pas une flatterie mais une constatation.

Chef de l'Etat tout entier,Néron (54-68) assure la paix grâce à ses soldats,dont il est l'imperator,mais aussi par un charisme qui lui ont conféré les dieux,lorsqu'il a été adopté dans la gens julia.

Le Prince incarne la cité.Cette identification mystique avait commençé dés les premiers temps d'Auguste lorsqu'on se mit à élever en Asie des temples "à Rome et à Auguste".

C'est Rome qui, dans les provinces, assure la tranquilité et une certaine liberté. Le nom simple de Prince,que l'on invoque,est censé mettre en fuite le brigands qui détroussent les voyageurs.

La "paix romaine" (pax rmana) est un equilibre instittutionnel fondé sur les lois, et,plus profondément sur l'acceptation d'une "morale commune"Cette paix est celle qui règne à l'intérieur de l'EmpireLa sécurité aux frontières en est un élément,elle n'est pas plus important,,du moins aux deux premiers siècles de notre ère; elle complète l'otium dont jouissent tous les habitants du monde romain.Elle les met à l'abri des incursions que peuvent tenter les barbares.

Nota Bene antique 2 l'Empereur

 

 

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L'empire au IIème siècle aprés J-C. .

Aprés ses conquêtes militaires,l'Empire romain organisa un gigantesque  commerce avec ses colonies.

Chaque territoire était chargé d'approvisionner Rome et les grandes villes de l'empire.

Ainsi les provinces ibèriques

fournissaient-elles l'or,l'argent,le plomb,l'étain,le cuivre,le fer, et le mercure.

 

La Gaule augmenta ses ressources agricoles (blé,orge,vin,huile,fruits et légumes) et développa son artisanat pour expedier 

à Rome sa production (tissu et argent).

 

La Bretagne (actuelle Grande Bretagne)

exportait ses richesses naturelles comme l'étain ou le plomb.

 

Les territoires balkaniques ( Dacie, Dalmatie,Messie,Norique,Pannonie)

s'étaient spécialisés dans l'extraction de l'or,et la fabrication de lampes.

 

Les provinces d'Orient

produisaient du papyrus et des bijoux

 

D'Afrique,

animaux sauvages,blé,huile,et papyrus étaient acheminés

par bateau  jusqu'à la ville eternelle

 

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Détails d'une colonne Trajane

 

Trajan (53-117),les combats victorieux que menèrent ses liégons contre les Daces sont représentés sur les bas reliefs de la colonne Trajane.

Un imposant monument de 33 mètres de haut que lui dédièrent le Sénat et le peuple romain

 

 

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 Un épisode qui avait beaucoup frappé l'esprit des Romains de Rome,au moment où le règne de Néron sombra dans l'anarchie,est significatif de l'emprise spirituelle exercée par Rome sur les provinces.

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En 68 aprés J-C.le gouverneur de la Gaule Lyonnaise étaient Julius Vindex un Gaulois,qui descendait des rois d'Aquitaine,mais dont le père était devenu senateur romain, à la suite de la politique d'assimilation poursuivie par Claude.Vindex décida de soulever sa province contre Néron.Mais,au lieu de faire appel à quelque "patriotisme"  gaulois,c'est en Romain qu'il se présenta,il dit que les crimes dont Néron s'était rendu coupable,les scandales qui le déshonoraient ne permettaient plus qu'on lui conservât les "noms sacrés" de César,d'imperator et d'Auguste.En d'autres termes,Néron n'était plus digne d'incarner la "maiestas" de Rome.Mais celle-ci n'était pas contestée.Officiellement Vindex déclara qu'il remettait le pouvoir au Sénat et au peuple,et que son seul dessein était de liberer de la tyrannie de Néron.

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L'on était bien loin du temps de Vercingetorix,lorsque le descendant d'une autre lignée royale, celle des Avernes, éspérait bien rétablir à son propre compte la vieille monarchie celtique et rejeter les Romains loin de la Gaule.Vindex se souleva comme ,au même moment,Clodius Macer,commandant de l'armée d'Afrique,entrait en rébéllion contre l'Empereur indigne.Vindex aussi bien que Macer se joignirent, au moins en paroles,à la révolte de Galbas,proclamés empereur par le Senat .

Ainsi le principe même de la "paix romaine" demeurait dans cette partie de l'Occident qui avait connu,un siècle plus tôt,une certaine agitation,à laquelle Auguste lui même avait dû faire face.Si une partie des cités gauloises voisines de Lyon accepta de se joindre à Vindex,les peuples voisins du Rhin refusèrent ce qui ne laisse pas d'être significatif.

La menace permanente constituée par les Germains rendait plus précieux encore qu'à l'interieur de la Gaule le maintien de la paix romaine, de cette stabilité,de cet ordre que garantissait l'administration de l'Empereur et de légati et que l'on ne concevait plus en dehors d'eux.

Vindex souhaitait un autre Prince,comme l'avait souhaité,sous Néron déjà, les conjurés groupés autour de Pison. Il ne souhaitait pas une Gaule indépendante,sachant bien par experience,que les cités gauloises ne tarderaient pas à prendre les armes les unes contre les autres.

Bientôt,Vienne et Lyon,à la faveur de la guerre civile,n'allaient pas être les dernières à ceder à cette tentation.

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Les habitants des provinces occidentales n'étaient pas seuls à prendre conscience de cette situation.Plutarque,quelques années aprés la tentative de Vindex,en pleine"paix romaine" écrira dans son traité des Conseils politiques:"la paix ne manque pas au peuple en ce moment,et il n'ont pas à l'implorer de ceux qui le gouvernent Nous avons vu disparaitre toutes guerres contre les Grecs ou contre les Barbares,et la liberté nous ai assurée aussi grande que des souverains peuvent en octroyer à leur peuple et peut être ne serait il pas meilleur que nous en ussions davantage".Plutarque n'ignorait pas que dans le passé la Grèce offrait le tableau de luttes fratricides,de meurtres, de pillages,de destructions,qui l'avaient laissé exsangue et, si elle se reproduisaient, en viendraient à anéantir l'héllénisme,beaucoup plus sûrement que l'on ne pouvait le craindre de la présence romaine favorable à la culture grecque.

Il apparait donc que les menaçes contre la paix romaine, qui se produisirent lorsque s'installa le régime du principat étaient moins dirigées contre la domination des Romains que contre tel ou tel empereur.Cela implique que l'appartenance à l'Empire n'était pas remise en question, celui-ci étant considéré comme un bien, ou au moindre mal,dans la mesureoù il assurait la sécurité et la paix.Pourtant,cela est vrai surtout des "grandes" provinces:Les Gaules,les Espagnes (aprés la pacification definitive sous Auguste),les pays grecs,l'Asie,l'Egypte dans son ensemble.Cela ne signifie pas que partout régnât la pax Romana.

Non seulement subsistèrent loin des frontières,quelques "tâches de dissidence" dont les Cantabres du nord de l'Espagne restent l'exemple le plus significatif,mais il faut penser aussi aux Aquitains qui ne furent réduits que par Valerius Messala en 27 av J-C et à d'autres "nations", disséminées çà et là mais des troubles graves se produisirent dans quelques provinces que l'on aurait pu croire ralliées depuis longtemps à l'ordre romain.

Ce fut le cas de la province d'Afrique sous le règne de Tibère lorsque Tacfarinas,un Numide, qui avait servi dans les troupes auxiliaires romaines,puis avait déserté,entreprit une véritable guerre contre les etablissements romains et  se mit à piller les villages et même des villes.Il fallut monter contre lui des opérations importantes,et les Romains subirent des revers notables.L'enjeu de cette veritable guerre parut assez important à Tibère pour qu'il récompensât l'un des généraux vainqueurs en lui décernant le tromphe.

Ce que le récit de Tacite nous laisse entrevoir,c'est que les combats se déroulèrent tout au long de la frontière sud des provinces africaines, de la Cyrénaïque à la chaîne de l'Aurès.La bataille décisive se livra devant Aumale, mais Tacfarinas avait réussit à s'adjoindre les Maures,sujets en principe, du roi Juba II et de son fils Ptolémée.Bien que ces rois fussent alliés à Rome,ils en étaient en fait,les vassaux,ils ne purent empêcher les populations du Sud de participer à la guerilla entretenue par Tacfarinas.Une démarche de celui-ci auprés de Tibère, au moment où les Romains avaient subi plusieurs revers, nous laisse entrevoir les motifs profonds de cette guerre.

Tacfarinas envoya une ambassade à l'Empereur pour obtenir qu'on lui attribuât un territoire où s'établir,lui et les siens.Tibère refusa avec indignation.Mais il est clair que le chef africain souhaiter fonder un royaume qui aurait ses point d'appui fixes et ainsi entamer un processus de sédentarisation analogue à celui qui s'était produit sur le territoire de l'Afrique proconsulaire (La Tunisie) et commençait de se produire à l'Ouest autour de Volubilis,par exemple, et dans la partie du Maroc tournée vers l'Océan.

C'etait l'amorce d'une transformation économique et surtout sociale, qui aurait fixé par des villages,et des cultures les traditionnels pasteurs.Tacfarinas,appararemment,ne pouvait échapper à la séduction du modèle que lui offraient les pays romanisés,même s'il voulait,et éspérait le réaliser en dehors des cadres de l'Empire.Une ambition qui semblait intolérable.

Ici, nous rencontrons ce qu'il est convenu d'appeler l'impérialisme romain, que l'on interprète comme une volonté de puissance,l'ambition de soumettre tous les peuples au pouvoir de Rome.D'une telle ambition,les Romains eux-mêmes étaient parfaitement conscients.Ils ne l'avaient pas toujours nourrie, et l'on peut montrer que, dans les premiers temps de leur histoire,ils s'étaient surtout éfforcés de protéger leur petit domaine,les terres du Latium,contre les  incursions de voisins pillards.Puis peu à peu, ils avaient reporté leurs frontières de plus en plus loin,avaient cherché à s'entourer d'alliés dont ils étaient sûrs.Et ils ne le seraient qu'à plusieurs conditions:d'abord en disposant des forces supérieures à celles que pourraient leur opposer des ennemis, ensuite en créant avec les vaincus d'hier,mais aussi des alliés volontaires,des liens juridiques,religieux et moraux qui feraient d'une guerre un véritable sacrilège.

 

Mais,à mesure que l'horizon du Latium devenait plus vaste,que les Romains,pour protéger leurs "alliés" italiens,par exemple,devaient apprendre à s'engager sur mer, et par conséquent entretenir des rapports avec des Etats de plus en plus loin, le mobile profond de leur politique s'estompait.Il ne s'agissait plus seulement pour eux de se prémunir contre des possibles agressions mais de prouver leur prééminence.D'abord à l'intérieur d'une Italie longtemps figée dans un etat social archaïque,puis aprés la première guerre Punique et plus encore, la seconde (la guerre d'Hannibal) au sein d'un espace élargi où Rome se dressait seule (Carthage vaincue mise à part) et semblait déstinée à jouer dans le monde habité le rôle semblable à celui dans lequel Alexandre avait, finalement échoué,un peu plus d'un siècle avant la défaite d'Hannibal.

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Mais à mesure que l'horizon du Latium devenait plus vaste,que les Romains pour protéger leur"alliés" italiens par exemple,devaient apprendre a s'engager sur mer, et par conséquent entretenir des rapports avec les Etats de plus en plus lointains le mobile profond de leur politique s'estompait.Il ne s'agissait plus seulement de prouver leur prééminence.D'abord à l'interieur d'une Italie longtemps figée dans un état social archaïque,puis aprés la première guerre Punique et plus encore, la seconde (la guerrre d'Hannibal) au sein d'un espace élargi où Rome se dressait seule (Carthage vaincue mise à part) et semblait destinée à jouer dans le monde habité un rôle semblable à celui dans lequel Alexandre avait, finalement échoué,un peu plus d'un siècle avant la défaite d'Hannibal.

Il est remarquable que de trés bonne heure,les historiens et les philosophes se soient interrogés sur ce que serait arrivé si le conquêrant macédonien avait eu à affronter les Romains.

Etait-ce seulement là un jeu comme en aimait les rhéteurs?En fait, aussi bien Alexandre que certains conquérants romains,à partir,peut être de Scipion l'Africain ont songé à établir une domination universel.L'idée en vint probablement à Alexandre lorsqu'il fut sacré comme Pharaon et que l'oracle d'Ammon le déclara fils du dieu,ce qui établissait son droit à dominer "tout ce qu'éclare le Soleil".

Nous voyons la même aspiration transparaîtrer dans la conduite de Pompée; elle est sans doute aussi à l'origine des projets de César qui, aprés avoir porté les armes romaines jusqu'à l'extrème Occident, commençait ,au début de l'année 44,où il mourrut,a rassembler des troupes pour conquerir l'Orient.Cette ambition fut reprise par Auguste; elle s'exprime sans ambiguïté à la fin des Res Gestae ,où nous lisons qu'Auguste "a soumis le disque terrestre  au  pouvoir absolu du peuple romain".Cette déclaration répond à une intention certaine du Prince,qu'il eut du moins au commencement de sa carrière,même si,plus tard,prenant conscience des difficultés qu'en présentait la réalisation, il conseilla à ses successeurs d'y renoncer.

 

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Mais les vers de Virgile,la prédiction fait par Jupiter à Vénus au début de l'Enéide,anterieure de beaucoup à ce repli des ambitions impériales,continuaient d'enflammer les esprits.Néron releva le défi;lui aussi,comme César,n'alla pas plus loin que les premiers préparatifs d'une expédition vers les régions où se lève le Soleil.

 

l'Antiquité dans le monde

La Peinture Romaine

Légende de l'Antiquité

Nourriture tirée du règne végétal

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