Architecture du temple d'Isarndore
A deux ou trois cent pas d'Isarndore,dans des champs unis et étendus prés d'un chemin détourné et au bord du vallon de Voerle hameau d'Izernore on trouve les ruines de notre recherche:
Trois pilastres colones angulaires portées sous un soubassement autrefois continu forment et déterminent l'enceinte du monument;le quatrième pilastre celui plaçé à l'angle nord-est à totalement disparu,et celuis qui est au sud-est se trouve réduit au deux tiers de sa hauteur primitive:sur chaque face interne des pilastres se trouvent engagés. à moitié à peu prés,une colonne d'un diametre un preu moins grand que la face du pilastre;et les fûts des deux demi-colonnes se confondent en faisant un angle rentrant.Ces colonnes faisaient face trés évidemment à une suite de colonnes de même diamètre,qui étaient placées sur le même soubassement,et remplissaient par un élégant entre colonnement,l'intervale des pilastres plaçés aux angles.
Ce soubassement forme par un ressaut un piédestal peu saillant sous chaque pilastre.
Les proportions et les profils des moulures de soubassement,celles des bases toutes trés entières et du meilleur goût,la hauteur des fûts,tout appartient à l'ordre corinthien.Les fragments assez nombreux de chapiteaux à feulles d'acanthe que l'on a trouvé dlors des fouilles de 1825 ne peuvent laissé aucun doute à ce sujet.
Les pierres formant le mur ou soubassement continu qui régnait comme nous l'avons dit,dans presque tout le pourtour du temple d'aprés l'examen fait sur celles qui ont été arrachées étaient liées entre elles par des boulons ou crampons de bronze de trois pouces de large sur un demi d'épaisseur,entrant d'environ deux pouces dans chaque pierre.Plusieurs de celles-ci portent deux ou trois trous pour reçevoir ces boulons qui forment toute leur liaison,étant posée à sec, c'est à dire sans interposition de ciment comme le paratiquaient ordinairement les Romains dans les édifices les plus considérables.
Tout est construit,ainsi que les pilastres et les colonnes en pierres dures du pays et en bloc de dimenssions assez fortes pour opposer par leur propre poids un obstacle de plus à la destruction.On avait encore apporté de plus grandes précautions pour assurer leur solidité;les blocs sont non seulement liés par des boulons de cuivre,mais en outre ils sont entrés l'un dans l'autre;c'est à dire que l'un est creusé pour reçevoir une saillie correspondante de l'autre.La hauteur des piédestales est environ huit pieds sans comprendre la plinthe sur lequel ils reposent;et celles des fût approchent de dix-neuf pieds y compris les bases.
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