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le Magazine des Régions des Artisans Créateurs et Producteurs

Alexandre du Sommerard

 

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Né au Bar-Sur Aube en Novembre 1779,du Sommerard ne semble pas avoir manifesté dés sa jeunesse le goût qui devait illustrer son nom.Il s'engagea dans les armées de la République et fil ampagne en Italie. d'abord comme soldat,puis comme officier.Si les monuments qu'il pu y admirer éveillèrent en lui le goût pour les arts,il ne chercha pas à s'y consacrer exclusivement,car aprés sa libération il entra dans l'administration des Finances;nommé employé à la Cour des Comptes en 1807,il y fit trés honnorable carrière puisqu'il parvint au rang de conseiller maître.Il n'atteignit pas un âge avancé puisqu'il mourut à Saint-Cloud le 19 Août 1842.

Mais la comptabilité publique devait lui laisser des loisirs,car une passion impérieuse,celle de la collection,ne tarda pas à devenir sa principale occupation.

Alexandre du Sommerard était devenu entre temps un amateur célèbre;comme la plupart de ses rivaux et amis,il s'était attaché  spécialement aux arts du moyen-âge,et de la Renaissance.

Alexandre du Sommerard était d'ailleurs lié avec Emeric David,l'historien de la sculpture et fréquentait divers artiste comme Xavier Leprince,Renoux,L.Cognet.

L'archéologie l'attirait et dés 1822 il publia une étude  sur Provins illustrée des planches en lithographie,le nouveau procédé qui allait servir si utilement a faire connaitre aux Français les richesses de leurs arts.Du Sommerard était devenu entre temps un amateur célèbre.Comme la plupart de ses rivaux,il s'était attaché spécialement aux arts du moyen-âge et de la Renaissance.

Il habita d'abord rue Ménars et un curieux tableau de Xavier leprince terminé par Renoux,l'Antiquaire,montre qu'en 1825 ses richesses étaient déjà variées et nombreuses.Elle devinrent bientôt si considérables qu'li dût songer à déménager..Il trouva pour elles un abri plus vaste et un cadre merveilleusement approprié dans l'ancien hôtel des abbés de Cluny (1832).

 

 

 

Là dans un désordre pittoresque et voulu,romantique à souhait,il put étaler ses meubles,ses faïences,ses armes,ses armes,ses étains,ses ivoires.Son "Cabinet" devint l'une des attractions de Paris;l'élite des amateurs,des artistes,des littérateurs,des curieux y défila pendant  dix ans.

Du Sommerard avait limité ses acquisitions à une periode bien déterminée ;il avait trop peur d'approcher Louis XV,qu'il trouvait affreux;aussi ne voulait il acheter que des objets du moyenâge et de la Renaissance;c'est là une manifestation du romantisme qui réagissant contre les théories classiques de l'école de David se piquait de n'admirer que les arts anterieurs au XVIIeme siècles.

Et dans les monument de la période choisie ,ce qu'il rechercha surtout ce furent en quelque sorte les "témoins" de la vie d'autrefois les meubles,les objets d'usage.,tout ce qui contribuait au décors des habitations;son embition fut de reconstituer des "interieurs" anciens;et on doit reconnaitre qu'en installant sa collection dans l'ancien hôtel de Cluny il avait vu juste car il aurait pu trouver pour elle  un cadre plus favorable.

L'expérience  de prés d'un siècle à confirmé l'intuition du Sommerard:ce qui fait le succés durable du Musée de Cluny,c'est ce parfait accord du cadre et du contenu. On y trouva réalisé un ensemble à la fois instructif et pittoresque qui a servi de modèle à plusieurs des Musées d'art décoratifs crées pendant la seconde partie du XIXeme siècle.

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La Collection de du Sommard

 

Alexandre du Somerard semble avoir été un curieux des choses anciennes,un passionné de l'antiquité,qu'un amateur au goût sur et raffiné.Ce qui l'intéréssait dans un objet c'était le nom illustre d'auteur ou de propriétaire qu'il pensait pouvoir lui accoler bien plus que la valeur d'art..La possession d'un objet vraiment beau le séduisait moins que la satisfaction de son goût pour le commentaire pseudo-historique.

Telle qu'elle était cependant,et malgré les défaut la collection du Sommerard méritait sa réputation;et il convient de se réjouir qu'elle n'ait pas été dispersée aprés la mort de son créateur d'autant plus que sa conservation entraina celle de l'hôtel de Cluny

Aprés la mort d'Alexandre de du Somerard,un groupe d'artistes et d'archéologues demanda que sa collection devînt une galerie publique,et la Commission des Monuments historiques instituée en 1834 appuya leur voeu.Les hériutiers acceptèrent de ceder la collection à l'Etat moyennant un prix moins élevé que celui qui avait était fixé par les experts Roussel et Ch  Sauvageot ( ceux-ci avaient éstimé les 1 434 numéros de la collection à 221 554 francs).D'autre part les propriétaires du logis abbatial,la famille Belin consentirent à le vendre pour que la collection demeurât exposée.

Enfin la ville de Paris,propriétaire des Thermes les ceda à l'Etat,afin que les deux bâtiments réunis permisses de constituer un musée suffisamment vaste.Un projet de loi dans ce sens fut déposé par le Comte Duchâtel,ministre de l'interieur ( 26 mai 1843),la Chambre des Députés,,puis la Chambre des Pairs votèrent malgré une opposition assez vive le crédit total demandé de 590 000 francs. dont 20 000 francs pour la collection,et 390 000 pour les immeubles.

 

 

 

secrets du Musée de Cluny

 

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Les travaux d'aménagement commençèrent aussitôt sous la direction de l'Architecte Albert Lenoir qui était depuis 1838 architecte des Thermes où il avait commencé à réunir des fragments de monuments Parisiens démolis.

 

Le Musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny

 

Il fut inauguré le 17 mars 1844.De part les convention de la vente de 1843 Edmond de du Sommerard le fils du fondateur en devenait le conservateur à vie.Cette clause qui aurait pu avoir de graves inconvénients  fut un bienfait pour le nouveau musée;car ce premier conservateur,qui devait réster en fonctions pendant plus de quarante ans (1843-1885) transforma complétement la collection paternelle.Si celle-ci demeura bien entendu le fond du Musée,elle ne tarda pas a être éclipsée par une série d'acquisitions remarquables

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Avec l'appui de la Commission des Monuments historiques (de qui le nouveau Musée dépendait jusqu'en 1907) Edmond du Sommerard acheta presque toutes les oeuvres d'art qui font la gloire du Musée:il suffit de citer les tapisseries de David et Bethsabée (1847)  celles des Scènes de la vie seignieuriale (1852)

 

Catalogue

de 

Sommerard

 

 

Sculpture

 

 

Pierres

 

Autel gallo-romain élevé à Jupiter par les mariniers de Paris.sous le règne de l'empereur Tibère et découvert en l'an 1711 dans les fouilles faites sous le choeur de Notre Dame de Paris

Le premier de ces autels (n°1)

cet autel est complet;il se compose de deux pierres superposées et forme un cippe carré dont les faces présentent des personnages sculptés.Sur la première face est la figure de Jupiter;ce dieu est représenté debout,la partie gauche du corps est couverte d'une draperie et dans la main droite est une pique sans fer;au dessus de la tête on lit :Iovis.

La seconde face représente la figure de Vulcain;:le dieu de feu est coiffé d'un bonnet de forgeron;il tient d'une main une tenaille et de l'autre le marteau:Au dessus est l'inscripion:Volcanivs.

Sur la face opposée l'on voit le Mars gaulois:Esus;il a le bras droit levé et tient une hache dont il frappe un arbre plaçé auprés de lui.

la quatrième face de cet autel représente un taureau debout au milieu des feuillages.:il porte trois grues,l'une est posée sur sa tête,et les deux autres sont sur son corps,au dessus on lit l'inscription:Tarvos Trigaranivs.

 

Le second de ces autel (n°2)

 

Ce second autel est incomplet la partie supérieure existe seule.Trois des faces sont sculptées à figure,la quatrième porte l'inscription de consécration ainsi concue:

Tib Caesare

AVG IOVI  opTvm

Maxsvmo Mo

Navitae.Parisiaci

Pvblice posierv

                 nt

 

Le troisième autel (n°3)

Ce troisième autel est egalement incomplet.La partie supérieure seule existe encore.Les faces sont de mêmes décorées de sculptures en relief.Sur la première on distingue un homme vêtu d'une draperie et coiffé d'un bonnet;il a la main droite posér sur la tête d'un cheval qui est prêt de lui,et il tient de la gauche une sorte de lance: au dessus on lit: Castor.

Le côté suivant représente une figure semblable et dans la même attitude;mais elle est tout à fait mutilée.et l'inscription est enlevée.Il y a tout lieu de croire cependant que ce devait être la figure de Pollux.

Sur la troisième face est un vieillard à tête chevelue et barbue,portant de grandes cornes branchues et entourées chacunes de gros anneaux au dessus on lit: CERNVNNOS.

Sur la quatrième face,on retrouve une figure de profil,nue et brandissant une masse sur la tête d'un serpent qui se dresse à son côté.L'inscription est presque complètement éffacée.

Le quatrième autel (n°4)

 

Ce quatrieme autel est également incomplèt et de forme analogue aux  précédents est décoré comme les autres de  bas-reliefs à figures. aucune inscriptions ne se retrouve au dessus des personnages.qui sont fort mutilés et parmi lesquels on distingue seulement un homme couvert d'une cuirasse et portant une lance dans la main droite,ainsi qu'une femme vêtue et parée d'un bracelet au bras droit.

Ces divers fragments ont été trouvé pendant la construction de l'autel de Choeur de Notre-Dame elevé en éxécution du voeu de Louis XIII.Ils étaient plaçés au dessous d'un mur qui traversait  toute la largeur du choeur.Ils sont tous de la même époque,et datent comme il est dit plus haut,du règne de Tibère,empereur, mort en l'an 37 de J.C.

 

Le teaureau de Saint-Marcel Bas-Relief antique trouvé dans la base du clocher de Saint-Marcel

Autel à quatre faces trouvé dans les fouilles de Saint Landri,style gallo-romain du IVeme siècle

La premiere face représente une figure de Diane,Lucifère vêtue d'une tunique et tenant dans la main droite un flambeau,au dessus de sa tête sont les vestiges d'une draperie flottante..

Sur la seconde face est un guerrier couvert d'une tunique attachée sur l'épaule gauche.Il est coiffé d'un casque à cimier.

 

Sur la troisieme face on distingue un guerrier armé d'une cuirasse dont la ceinture est enrichie d'un dessin en relief.Cette  cuirasse  se termine à son extrémité inferieure

 
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