Créer un site internet
le Magazine des Régions des Artisans Créateurs et Producteurs

L'Ain dans l'Antiquite

 

 

Résultat de recherche d'images pour "histoire du departement de l'Ain periode de l'Antiquite"

Lorsque, en l’an 58 avant notre ère, Jules César entra en Gaule, la région qui devait former un jour le département de l’Ain était occupée par six peuples gaulois différents : les Ségusiaves, les Édues, les Ambarres, les Allobroges, les Helvètes et les Séquanes.

Les Ségusiaves habitaient le sud de notre arrondissement de Trévoux ; les Édues ?XVI?étaient établis dans la Bresse, et leurs « parents et alliés » les Ambarres occupaient les deux rives de la Saône30. Les riches plateaux de la Michaille et du Valromey étaient habités par les Allobroges? Transrodhaniens ;

Au temps des Gaules, les Séquanes, les Ambarres, les Eduens, les Ségusiaves et les Allobroges se partagent la région. En -58 av. JC, les Helvètes qui occupent le Pays de Gex doivent immigrer vers l'Ouest sous la pression des Germains, ce qui provoque de nombreuses guerres entre peuples. Jules César doit intervenir pour ramener la paix et c'est le début de la conquête des Gaules.

L'Ain est partagé entre la Grande Séquanaise et la Lyonnaise. La région se couvre de "villae" (domaines) et de "vici" (bourgades). Le réseau routier se densifie entre Lyon, capitale des Gaules, et le reste du monde romain.

 

Traversant le Bugey par les cluses, avec l'autorisation des séquanes, ils fournissent à César le prétexte d'entrer en Gaule avec son armée, appelé à l'aide par les Ambarres. C'est le commencement de la Guerre des Gaules.

Dans les Commentaires sur la Guerre des GaulesJules César mentionne l’épisode:

« En même temps les Ambarres, peuple ami des Héduens et de même souche, font savoir à César que leurs campagnes ont été ravagées, et qu’ils ont de la peine à défendre leurs villes des agressions de l’ennemi.

[…] Et à supposer qu’il consentît à oublier l’ancien affront [des Helvètes], leurs nouvelles insultes, tentative pour passer de force à travers la province dont on leur refusait l’accès, violences contre les Héduens, les Ambarres, les Allobroges, pouvait-il les oublier ? »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I, 11 & 14.

Etant remontés sur le plateau de Dombes, les Helvètes parviennent jusqu’à la Saône pour semble-t-il passer au gué de Grelonges, près de Messimy. Ils auraient été plus de 360 000, hommes, femmes, enfants, à pied, à cheval, accompagnés de chariots.

Jules César, à la demande des Eduens, gaulois alliés de Rome, s’empresse d’intervenir avec ses légions. Remontant la vallée du Rhône, il monte lui aussi sur le plateau de Dombes et y établit un camp (Il avait massé ses troupes sur les hauteurs de Sathonay et arriva près de Trévoux où il rejoint les Tigurins). Puis parties à minuit, les légions franchissent les derniers 20-25 km (distance habituellement parcourue en un jour par les légions romaines) : elles fondent sur l’arrière-garde helvète, l’anéantissent près du gué et forcent le reste des envahisseurs à regagner leurs montagnes.

Peu à peu, le territoire helvète devient une colonie romaine qui connu de rapides progrès, surtout dans le Bugey, où se trouvait la ville gauloise d'Izarnodorum (Izernore).

C'est à cette époque que furent construites des voies romaines sillonnant le territoire, de Lyon à Mâcon, de Genève à Besançon en traversant des villes de l'Ain où subsistent parfois encore des vestiges comme à MontluelChazey-sur-AinBelleyBrouMontmerle-sur-Saône ou Gex. Dans les communes de Belley, Briord ou Vieu avaient été édifiées des temples et des édifices ainsi que deux aqueducs dont on trouve encore la trace à Vieu ou Groslée.  
De cette époque, il reste de nombreux vestiges tels le temple d'Izernore, l'aqueduc de Vieu  les sarcophages de Brou et le Mars de Coligny

Les monuments de l'Antiquité

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire