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Archéologie à Isarndore

Musée à Isarndore

Situé à l'écart du vicus, à proximité des thermes, il est le seul témoignage encore visible de l'époque gallo-romaine. Les recherches menées sur ce monument ont mis en lumière l'existence de deux temples successifs. Une structure plus ancienne aurait été enveloppée par un nouvel édifice au IIe siècle de notre ère. De ce dernier subsistent aujourd'hui, 3 piliers d'angle à colonnes engagées, ainsi que les murs de fondation de la cella et de la colonnade qui entourait le temple.

Les vestiges sont classés au titre des Monuments Historiques en 1840.
La divinité pour laquelle le temple a été bâti, reste un mystère. Les archéologues pencheraient pour Mars ou Mercure qui sont les dieux les plus honorés dans la région

 

une matinée autour de la femme romaine. 

 

 

De nombreux objets témoignent du soin que la femme portait son apparence. Des auteurs latins nous ont même transmis des secrets de beauté. Rejoignez-nous pour découvrir les cosmétiques utilisés par les romaines et fabriquer votre baume à lèvres ainsi qu'une petite bourse d’inspiration antique ! 


 

 

Le premier apéritif du musée vous présentera quelques uns des milliers de fragments de peinture murale conservés au musée. Issus des fouilles du temple d'Izernore et de la villa de Pérignat, ils témoignent de la diffusion précoce d'une technique picturale et d'un répertoire iconographique d'origine romaine. 

 

Fragments et reconstitution du décor peint du temple

 

 

 

http://www.archeologie-izernore.com/index.php

 

 

Les fouilles à Isarndore

Les collections présentées sont issues non seulement de campagnes de fouilles anciennes et plus récentes menées localement mais également de découvertes fortuites. Elles retracent les aspects de la vie quotidienne des habitants d'Isarnodurum et témoignent de l'activité économique, commerciale, artisanale et agricole de la petite bourgade antique et de ses relations avec le reste de la Gaule.

A l'exception de quelques objets gaulois, les mobiliers concernent essentiellement l'époque gallo-romaine (entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère).

Céramiques, objets usuels, outils, vaisselles, bijoux, monnaies et éléments d'architecture plongent les visiteurs dans le temps à la recherche et à la découverte du patrimoine d'Isarnodurum, un vicus routier, comme il devait en exister de nombreux en Gaule.

 

 Fin XVIIIe siècle

Les premières investigations débutent en 1784 avec MM. Prost et Molinard, avec le soutien de Thomas Riboud, fondateur de la Société d'Emulation de l'Ain ; et portent uniquement sur le temple et les thermes. Les premières recherches sur le temple, révèlent l'existence de deux édifices successifs. 
Les thermes sont explorés partiellement, les murs de trois salles sont dégagés.

 XIXe siècle

En 1813, la Société d'Emulation de l'Ain finance une nouvelle fouille sur le temple, consistant à dégager le parement extérieur du péristyle. Puis Désiré Monnier, en 1822, très intrigué par les découvertes de ses prédecesseurs, concentre son étude sur l'intérieur du temple, pour vérifier de ses propres yeux, les deux états de construction de l'édifice.

Un peu plus tard, les habitants d'Izernore vont également s'intéresser à l'Archéologie. Les domestiques de M. De Reydellet, fouillent le temple et découvrent par ailleurs, dans un terrain à proximité, un doigt en bronze, appartenant vraisemblablement à une statue. Ce fragment a fait couler beaucoup d'encre à propos de la divinité honorée.

Ce n'est qu'en 1863, à la demande du préfet de l'Ain, qu'ont lieu des opérations officielles au cours desquelles Etienne-Joseph Carrier dressa des plans des monuments.

  XXe siècle

Au début du XXe siècle, de 1906 à 1910, une troisième vague de recherches est entreprise par M.Tournéry, Emile Chanel et Auguste Cheney (maire d'Izernore). Les villae de Pérignat et de Bussy sont explorées pour la première fois en 1907.

Ensuite de 1962 à 1972, Raymond Chevallier et Claude Lemaître, avec le Groupe Archéologique du Touring Club de France (TCF), reprennent de façon plus scientifique les précédentes zones de fouilles. La villa de Bussy fait l'objet d'attentions particulières et le temple ainsi que les thermes sont de nouveau au coeur des préoccupations. M. Nicolardot fait le relevé des vestiges du temple en élévation.

Parallèlement, ils engagent des fouilles durant quelques étés sur les terrains dits du "lotissement communal", qui ont mis en évidence un quartier du vicus composé de plusieurs bâtiments à vocation agricole et artisanale.

Le Groupe d'archéologie antique du TCF intervient également en 1967, sur le chantier de la construction de l'HLM de l'actuelle Gendarmerie. Sont découverts entre autres, des fragments de céramique sigillée en provenance du sud de la Gaule et une bague en or avec une intaille figurant la moitié de la scène de l'enlèvement de Palladium.

  XXIe siècle

En 2000, 2002 et 2007 ont lieu des évaluations archéologiques en divers points, au nord de la commune dans le cadre d'aménagements urbains, sous la direction tout d'abord de l'AFAN (Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales) puis de l'INRAP (l'Institut National de Recherche Archéologique Préventive). Des traces d'occupation antique ont pu être révélées.

les Régions au fil de l'histoire

 
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