le Magazine des Régions des Artisans Créateurs et Producteurs

Dans les rues de Paris

Les aqueducs romains

 

Les Romains construisirent aussi deux  aqueducs,

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l'un sur la rive droite,partait de» hauteurs que nous appelons Châillot

s'il on en juge par les vestiges découverts à différentes époques,on remarquait un autre faubourg, plus important encore et qui renfermait un deuxième aquaduc,de riches habitations,des villas romaines, et des tombeaux.L'aqueduc de la rive droite prenait son commencement sur les hauteurs de Chaillot à la source des eaux minérales de ce lieu,traversai les emplacement actuellement occupés par les Champs Elysée et les Tuileries et venait aboutir dans le milieu du sol qui forme les Jardins du Palais Royal

 

 

et amenait les eaux minérales de ce lieu jusqu'à la place où est le jardin du Palais-Royal. 

 

 

 

l'autre sur la rive gauche, en dehors de Paris.a fait par ses arcades donner le nom d'Arcueil

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distribuant aux résidences impériales et aux vallée de la rive gauche les eaux d'Arcueil et de Raingis

L'eau qui servait à alimenter les Thermes de Julien était amenée par un aqueduc depuis la source de Rungis, près d'Arcueil. On voit encore, au passage de la vallée de la Bièvre, deux fragmentes d arches ayant fait partie de l'ancien aqueduc romain.

 

Les eaux captées provenaient des sources et du drainage des eaux de toute la plaine située entre WissousRungisChilly-Mazarin et Morangis, à l'extrémité nord de l'actuel département de l'Essonne. Les aqueducs secondaires venant de ces villages2 se déversaient dans un bassin de 15 m3 appelé carré des eaux de Wissous, situé au nord-ouest de cette commune3. De là partait l'aqueduc principal, qui lui-même collectait diverses sources le long de son parcours.

D'une longueur de 16 kilomètres, celui-ci traversait dans le Val-de-Marne les actuelles communes de Rungis, FresnesL'Haÿ-les-RosesCachanArcueilGentillyavant d'arriver à Paris au niveau du parc Montsouris. Il gagnait ensuite la montagne Sainte-Geneviève par la rue Saint-Jacques et desservait la ville antique,thermes, fontaines et palais.

D'une manière générale, l'eau coulait dans une rigole de béton romain de dimensions variables (0,62 m de hauteur sur 1,28 m de largeur, à Cachan et rue Saint-Jacques) enterrée à faible profondeur (1 m environ), creusée d'une cunette de 45 cm de côté étanchéifiée par du ciment rose et recouverte de dalles4. Sa pente moyenne était de 0,56 m/km. On estime que son débit était de 1 500 m3/

 

l’implantation de la ville romaine dont certains vestiges sont encore visibles

http://www.paris.culture.fr/

 

 

Les monuments de l'Antiquité

 

 

 

 

 

 

 

Poursuivons notre balade historique  dans les rues de Lutèce.

 

L'origine de Lutèce est inconpue. Il a fallu que cette brave petite ville, malgré la défense héroïque de ses habitans peu nombreux, fût enfin conquise, pour que son/ existence fût révélée au monde et que son nom, consigné daps les Mémoires du conquérant, entrât dans l'histoire. Ce fut l'an 53 avant Jésus-Christ que cet événement s'aecomplit.

On lit au septième livre de ce que l'on appelle improprement les Commentaires César :

« Labienus part pour Lulèce avec quatre légions; c'est la forteresse des Parisiens, posée sur une île du fleuve Sequana. » Telle est la première mention faite de notre ville dans l'histoire et dans l'univers. Sous la domination romraine, doux ponts, le Petit et le Grand, ainsi nommés d'après le bras de la rivière que chacun traversait, donnèrent accès dans l'île. Le Petit-Pont conserve encore son nom le Grand était à la place où l'on refait en ce moment le pont au Change.

 

Paris vers la fin de la domination romaine, avait céssé d'être une bourgade formée de huttes dont parlait Jules César cette ville s'était peu à peu transformée et agrandie

 

 

 

Au lieu d'être seulement protégée par le cours de la Seine,elle était ceinte d'une muraille, construite selon toute apparence à la fin du quatrième siècle ou dans les premières années du cinquième siècle.La Seine avait donc été la première enceinte. Quant la première muraille, elle fut construite autour de la Cité, et dans l'île même, à la fin du quatrième siècle ou au commencement du cinquième. L'existence de cette muraille, (dont on a découvert en 1829 un grand fragment, est attestée par plusieurs témoignages authentiques.) Elle était sans doute destinée à repousser les invasions.

 

L'île de la Cité

«.Cité de Paris! s'écriert-il, tu, es heu- 1 reuse d'être placée dans pue île; un fleuve ta serre doucement dans ses bra$ et glisse autour de tes murailles; à ta droite, comme à ta gauche, deuxponts, joignant les rives opposées, sont fermés par des portes et protégés par des tours éleyées, tant du côté de la Cité, qu'au delà des deux bras, delà rivière. » ?••"? Le poëme d'Abbon ne mentionne aucune enceinte protégeant les bourgs qui, au nord et au midi de la Cité, s'étaient formés à l'ombre, toujours féconde dit-on, du clocher,des abbayes

L'île de la cité contenait alors un palais municipal construit  par l'empereur Constance Chlore ou le Jaune, plusieurs césars entre autres son petit-fils Julien, au quatrième siècle, passèrent leurs quartiers d'hiver:emplacement du Palais de Justice.et qui ne devait pas tardé à être la résidence principale des rois francs.

Al'autre extrémité de l'île,et sur les lieux mêmes des anciens nautes avaient ériger un autel en l'honneur de Jupiter,on avait construit une église sous le vocable de Saint Etienne.Entre ces deux établissements existait dés la période romaine,un emplacement dédié au commerce.

L'île de la cité communiquait avec les deux rives de la Seine par deux ponts en bois: le Petit Pont où aboutissait la voie romaine venue du Midi,et  le grand Pont (le Pont-au Change),ces deux ponts n'étaient pas réunis par une ligne droite et ne se correspondaient pas directement;

pour arriver du Petit Pont au Grand Pont la route suivait la ligne de la rue du Marché Pala se détournait à gauche en formant un angle,se continuait dans la direction de la rue de la Calandre,qui aboutissait à la place du Commerce,laquelle fut pendant longtemps nommée Rue Saint-Michel.

Les jardins du palais s'étendaient au nord jusqu'à la Seine, et à l'est jusqu'à la petite forteresse élevée en tête du Petit -Pont comme il y en avait une plus considérable élevée de l'autre côté de la ville, en tête du -Grand-Pont

La voie romaine venant du village d'Issy passait sur ce pont et traversait l'île de la Cité jusqu'au Grand Pont.

 

Sur l'emplacement  où depuis lors a été élevé l'église Saint-Landri il existait un monument triomphal dont on a récemment découvert les vestiges.Il consiste en pierres sculptées un bas-relief d'un assez beau travail,en médailles dont la plus ancienne est d'Antonin le Pieux,la plus récente du tyran Magnus-Maximus qui remporta une victoire sur l'Empereur Gratien,présume que ce monument avait été détruit dés le règne de Valentinien II.

 

Les habitations et les quartiers établis sur la rive gauche formaient alors un faubourg de Paris,et ce faubourg était Lucotitius ou Lucotitie,nom qui se rapproche de Lutèce qu'avait si longtemps portée  l'île de la Cité.

Plusieurs voies traversaient les quartiers de la rive gauche.

 

La principale partant du Petit Pont et suivant la direction de la rue Saint Jacques,

Elle longeait à droite l'en ceinte du Palais des Thermes;ensuite s'élevant comme le coteau,dont la pente était autrefois plus raide qu'elle n'est aujourd'hui,elle laissait à gauche des vignobles et à droite un lieu que Dulaure conjecture avoir été consacré à Bacchus,puis les places et les avenues qui précédaient ce palais.Parvenue à la hauteur du plateau aprés avoir traversé les emplacements de la Sorbonne et des Jacobins,dans la direction d'une rue qui a éxisté entre la Sorbonne et l'église de Saint Benoît,se prolongeait entre un camp romain et un vaste champs de sepultures,à travers l' ancien emplacement des Chartreux et elle allait ensuite aboutir à Issy et de là à Orléans.

 

La seconde  voie

elle naissait de la précédente à peu prés à l'endroit où la rue Galande débouche dans la rue Saint Jacques,et suivant la direction de cette première rue et de celle de la Montagne-Sainte Geneviève s'élevait au milieu des vignobles jusqu'au plateau.Arrivée à ce point elle avait à gauche un lieu appelé les Arènes,déstinés aux spéctacles publics.

A droite,et sur la hauteur étaient des exploitations de terres propres à la poterie et une fabrique de vases romains.Cette voie traversait un champs de sépultures et aboutissait à un point appelé appelé Mons Cetardus. Ce lieu a reçu dans la suite le nom le nom de Saint Marcel;mais la rue qui y mène à conservé à quelques altérations prés sa nomination antique;de Mons Certadus on a fait Mont- Cetard puis Mouffetard.

Les lieux où s'élèvele Palais Royal et les rues circonvoisines n'ait été au commencement du Vème siècle habitées par une population riche et déjà nombreuse.Tout fait également présumé qu'au delà du faubourg de la rive droite,sur le sol actuellement occupé par la rue Vivienne et la place de la Bourse,il y avait un champs de sépultures ou du moins une réunion de monuments funèbres construits pour des familles opulentes.Sur un autre point de la rive droite,et toujours en dehors du faubourg,il existait un second cimetière  plus considérable encore occupant l'espace compris entre la rue de la Verrerie,la rue du Mouton,le marché Saint Jean,la Grève et l'église Saint Gervais.

 

De tous ces monuments,de ces habitations,de ces villas,les débris du Palais des Thermes restent seuls exposés à la curiosité des Parisiens

 

Palais des Thermes

 

les galeries souterraines des thermes 

Les Romains donnaient le nom de  thermes à de vastes édifices déstinés à des bains chauds.D'abord simples et commodes,ces édifices lorsque les conquêtes eurent enrichi et corrompu les Romains, devinrent des palais somptueux,ils n'appartint qu'aux empereurs de les faire construire et d'y loger avec leur immense suite.

Les thermes contenaient plusieurs salles de bains,des salles de jeux,des salles d'exercices,des galeries,des portiques de travail,ils étaient de plus entourés de vastes jardins.Depuis environ sept cent ans les restes des Thermes de Paris ont porté le nom de Palais des Thermes et le portent encore,ce palais étaient certainement le même que celui où quelques augustes ont dans le troisième et le quatrième siècles,passés leurs quartiers d'hivers.

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Julien dans son manifeste adressé au sénat et au peuple d'Athènes,en racontant les evenements qui précédèrent son élévation à la dignité  d'auguste,parle plusieurs fois de ce palais où il résidait avec sa femme Hélène soeur de Constance.» II ajoute que, pendant un hiver très rigoureux, les murs de la chambre où il couchait étant couverts d'humidité, il fit apporter un réchaud plein de charbons allumés dont la vapeur l'incommoda extrêmement.

Cet édifice,trés vaste occupait l'emplacement où se voient encore ses principaux restes et s'étendait fort au loin dans les quartiers environnants où son des traces de maçonnerie romaine qui venant d'Orléans passait par Issy.Ces divers quartiers dépendaient du palais des Thermes.

Au nord en partant du point où git la salle des Thermes,les bâtiments de ce palais se prolongeaient jusqu'à la rive gauche du petit bras de la Seine.Dans les caves des maisons situées entre cette rivière et cette salle on trouve des piliers et des voûtes de la même maçonnerie;avant la démolution du petit Châtelet,forteresse située en bas de la rue Saint Jacques et l'extrémité méridionnale du Petit Pont on voyait encore des arrachements de murs qui se dirigeaient vers le Palais des Thermes.

La salle qui subsiste,unique, reste d'un palais aussi vaste offre dans son plan  deux parallélogrammes contigus qui forment ensemble une seule pièce.Le plus grand a environ vingt et un mètre de longueur sur quatorze de largeur;le plus petit dix mètre sur six.Les voûtes à arrêtes et à plein ceintres qui couvrent cette place s'élèvent jusqu'a quatorze mètres au dessus du sol.

l'architecture de cette salle ne présente aucun ornement.Les faces des murs sont décorés de trois grandes arcades,celle du milieu est la plus élevée,ce genre de décoration etait en usage au quatrième siècle.La face du mur méridionnale à cela de particulier que l'arcade du milieu se présente sous la forme d'une grande niche dont le plan est demi circulaire.Quelques cavités pratiquées dans cette niche et dans les arcades latérales ont fait présumé qu'elles servaient à l'introduction des eaux déstinées aux bain.Les arrêtes de voûtes en descendant sur les faces des murs,se rapprochent,se réunissent,et s'appuie sur une console qui représente la poupe d'un vaisseau.

Rien n'avait été épargné pour faire du Palais des Thermes une résidence vraiment splendide,un aqueduc allait lui chercher des eaux saines et pures jusqu'aux sources de Rungis:a trois lieux de Paris.Souterrain dans la plus grande partie de son cours,il traversait cependant le vallon d'Arcueil sur une suite de hautes arcades dont le temps a respecter  quelques piles, d'une belle structures appareillée comme les murailles de la salle des Thermes.

Les jardins du Palais des Thermes voccupaient l'étendue considérable des quartiers évoqués plus haut.On peu assigner pour limites à ces jardins du côté du midi l'emplacement de jardin du Luxembourg;au nord le cours de la Seine;à l'est les bâtiments du Palais et leurs dépendances;à l'ouest un canal qui communiquait à la Seine,se remplissait de ses eaux .

Julien lui-même dans son Misopogon, livre qu'il composa à Antioche. « Autrefois, dit-il, je passais mes quartiers d'hiver dans ma chère Lutèee c'est ainsi que les Gaulois nomment la petite forteresse des Parisiens. » II ajoute que, pendant un hiver très rigoureux, les murs de la chambre où il couchait étant couverts d'humidité, il fit apporter un réchaud plein de charbons allumés dont la vapeur l'incommoda extrêmement. Il y résidait cependant avec sa femme Hélène, sœur de l'empereur Constance. Les jardins du palais s'étendaient au nord jusqu'à la Seine, et à l'est jusqu'à la petite forteresse élevée en tête du Petit -Pont comme il y en avait une plus considérable élevée de l'autre côté de la ville, en tête du -Grand-Pont. Les empereurs Valentinien et Valens habitèrent les_.ïhermes pendant l'hiver de l'année 365. Trois de leurs lois, qui se trouvent dans le Code Théodosien, sont datées de Paris. C'est à partir de ce terop's-là que le nom de Paris commence à prévaloir sur celui de Lutèce

L'histoire de ce Palais,résidences d'été des premiers dominateurs de la France s'est éteint aussi obscurément aprés avoir eu beaucoup d'éclat.

Les monuments de l'Antiquité

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