Pas Perdus au Musée du Pays de Laon
Pays
de
Laon
Nous n’avons, de Laon durant l’antiquité, qu’une vision très sommaire. Il n’existe pas de mention antique, les comptes-rendus de découvertes anciennes sont très succincts et il n’y a pas eu de fouilles récentes importantes. De plus, les dépôts archéologiques sont peu épais et furent très bouleversés par les importants travaux du Moyen Âge. Le statut de la ville nous est totalement inconnu pour toute la période antique. La seule route importante, reconnue comme étant la voie romaine de Reims à Arras, passe à près de quatre kilomètres du centre de la Cité.
Dans la ville basse, plusieurs sites gallo-romains sont attestés. À proximité du faubourg de Vaux-sous-Laon, peut-être fondé à cette époque, une nécropole a livré, au XIXe siècle, des incinérations avec vases à piédestal et des inhumations. L’époque gallo-romaine est partout présente dans la ville haute, aussi bien pour le Haut Empire que pour le Bas Empire. Une nécropole du Bas Empire a été découverte au XIXe siècle à proximité de la porte Saint-Martin. Au moins pour l’Antiquité tardive, il est certain que le castrum a été fortifié, très probablement avec une muraille en maçonnerie, mais il n'en a été retrouvé aucune trace incontestable jusqu'à maintenant. L’occupation du Bas Empire semble plus dense dans la Cité, à l’intérieur du castrum, que dans le Bour
Musée d'art
et
d'archéologie
du
Pays de Laon
Le musée propose un voyage dans le temps et l'espace de la préhistoire au XIXe siècle. Les salles d'archéologie méditerranéenne : Égypte, Chypre, Grèce, civilisations étrusques et romaine viennent de réouvrir dans une nouvelle présentation thématique. Mobilier et faïences du XVIIIe siècle, peinture du XVe siècle au XVIIe siècle dont : "l'Annonciation", panneau de retable, vers 1410 et "Le Concert" de Mathieu Le Nain. Archéologie régionale : gallo-romain, mérovingien, médiéval.
L'archéologie méditerranéenne, la collection Paul Marguerite de La Charlonie
Le parcours du visiteur l'amène d'abord à voyager en Égypte de l’époque néolithique à l’époque chrétienne copte et dans l’île de Chypre de l’âge du Bronze ancien à l’époque romaine. Puis dans la civilisation grecque, en Grèce et dans les colonies d' Italie et d'Anatolie. La visite se termine par l' Italie étrusque et romaine.
L’ensemble permet de présenter l’histoire de l’art grec à travers les œuvres des potiers, des coroplathes (fabricants de figurines en terre cuite) et des sculpteurs depuis l’âge du Bronze moyen en Crète et à Mycènes jusqu’au IIIe siècle après J.-C. Parallèlement, grâce aux images peintes sur les vases et aux figurines, il est possible de montrer les différents aspects de la vie et de la société grecque de façon très explicite. La collection du marquis Campana apporte la plupart des objets étrusques et quelques objets italiques et romains. Et, si l’Italie est représentée par relativement peu d’objets, ceux-ci sont très variés et comprennent quelques pièces rares. Vases, figurines en terre cuite et en bronze, sculptures, ivoires, verreries, montrent bien la filiation avec la Grèce, l’originalité propre à l’esprit italien et l’origine de l’art gallo-romain.
Le Proche-Orient et la Mésopotamie sont représentés par quelques objets parfois intéressants historiquement et pédagogiquement, comme le cachet de ballot d’orge inscrit en écriture cunéiforme, mais qui ne composent pas un ensemble cohérent.
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