L' Aisne dans l'antiquité
En L'an 100 avant J-C. Divitiac,roi du Soissonnais,fait une descante en Angleterre et y fonde une colonie.On peut dire du pays où régnait ce conquérant terra antiqua potens armis.Bibrax, ville entre Laon et l'Aisne est attaquée par les Belges,que commandait Galba,roi du Soissonnais;il est secourru par les Romains en la personne de Julius Vindex.Cette ville pourrait être Bièvre ou Berrieux autrefois Bebrieux.Les Belges sont défaits sur les confins du Laonnois par César qui fait ensuite capituler la ville principale du Soissonnais.Le lieu de la bataille est suivant les uns Pontavert,selon d'autres Juvincourt.Les Vermendois,qui aprés la défaite de Galba s'étaient ralliés aux Nerviens et aux Artésiens sont vaincus de nouveau.
En 51 av J-C. les Soissonnais menaçés par les Beauvaisiens sont secourrus par César.
En 26 Auguste voyageant dans les Gaules pose à Soisson la première pierre du temple dédié à Isis Myrionime.On peut induire de ce fait que cette ville était du temps de César la capitale du Soissonnais nommée alors Noviodunum;ce qui appuie cette conjecture c'est le nom d'Auguste du Soissonnais:Augusta Suessionnum qui prit Soisson en l'honneur d'Auguste qui maintint ses anciennes lois.Une antique tradition veut que cette ville ait été fondé par des Suèves éxilés de leur pays.
Saint Quentin reçoit le nomd'Auguste de Vermendois:Augusta Viromanduorum.Cette ville a ainsi qu'Amiens la prétention d'être la Samarobrive du temps de César.Amiens a en sa faveur l'opinion généralement reçue.
Dans la guerre que Classicus et Civilis font aux Rommains en l'an 70 aprés J-C. pour reconquérir l'ancienne indépendance de la Gaule à l'exemple de Reims et des villes des plus considérables,refusent de se joindre aux insurgés.
en 260 aprés J-C le christianisme s'introduit à Soisson;à peine commençait il à pénétrer dans les Gaules;c'est alors ue nait l'évêché de Soisson;2 ans aprés en 90 Le Christianisme gagne Laon,d'ailleurs l'ancien nom celtique Loon atteste que cette ville existait avant les Romains.
C'est vers 350 aprés J-C. qu'une jeune écossaise du nom de Grimonie s'étant retirée dans une solitude voisine d'un bourg de la Thierache pour se dérober à tous les attachements humains,y fut dit on mise à mort par les émissaires de son père.Une chapelle batie dans le bourg en son honneur devint le bur d'un pèlerinage trés fréquenté et fit changer insensiblement l'ancien nom de Duronum en celui de la Chapelle ou la Capelle.
Duronum que quelqes uns veulent être Doreng est plaçé par l'itinéraire d'Antonin sur la voie romaine qui conduisait de Vervins à Bavay
Les premiers siècles furent trés troublés,les Belges parmi lesquels il faut compter les Suessions et les Veromanduens,si fiers,si guerriers,si voisins des Germains,appelèrent souvent ceux-ci à leur aide;et il avait fallut douze ans,av J- C. un vigoureux effort de Drusus pour chasser les bandes Germaines de la Gaule qui leur fut interdite par un édit impériale.Plus tard Tibère dut accourrir d'Italie pour arrêté dans les provinces gallo-romaines du nord l'insurrection menaçant d'eclater aprés la défaite des légions de Varus en Germanie.
Dés le temps d'Auguste,le druidisme caché dans les profondeurs de nos grandes forêts des Ardennes,de Voas,de Daule et du Tardenois de Retz. et commence à agiter souterrainement la vieille société gauloise.
Lucain montrant la joie et la réaction qui se manifeste par toute la Gaule au moment où César vient de partir pour l'Italie et s'apprête à combattre Pompée;
Il interpelle les druides et leur dit:"Vous allez reprendre vos rites barbares,vos sanglants sacrifices que la guerre avait interrompus et quitter les bois profonds qui sont vos asile Nemore alta remolis" "incolitis lucis".
Vitellius traite la Belgique en amie,mais prise de terreur panique ses troupes pensant à une trahison se ruent sur les populations massacrent,egorgent incendient et tout aussi brusquement s'arrêtent saises de honte devant les populations demandant grâce en faveur de leur dévouement à la cause du nouvel empereur.Lorsque Vitellius a triomphé de Galba assassiné d'Othon qui se suicide,il marche sur Rome avec son armée dont le départ donne le signal d'une nouvelle invasion des hordes germaniquesTructères,,Teuctères,Usipètes.
En même temps,le batave Civilis fait son pronunciamento en faveur de Vespasien que les légions d'Orient viennent de faire empereur.Civilis se jette sur les légions des frontières.A la faveur de ses troubles politiques,l'agitation religieuse se remontre.Les druides sortent encore des forêts
Arminn et la prophetesse Vélléda poussent les paysans à la révolte.Le drame est partout.Les bardes chantent les hymnes nationnaux,Les prêtres du culte antique egorgent pour la dernier fois les victimes humaines à l'ombre du chêne sacré.Le belge Classicus,,le trevire Julius Tutor,le batave Civilis se rencontrent à Cologne et font alliance avec Sabinus le faible époux de l'héroïne Eponine lequel sur les drapeaux de la coalition et de l'insurrection a écrit cette légende patriotique: Empire gaulois!cet empire gaulois est condamné à mort avant de naître.Pendant que Sabinus se fait battre à l'interieur,les autres chefs se réunissent à Reims pour préparer l'unification de la patrie compromise par son partage antique entre tant de trançons,une prétendure fédération qu'il s'agit de fondre en un grand ensemble puissant.Au lieu d'agir on se dispute.Chaque grandes villes veut devenir la capital de l'Empire futur,et en dernier résultat le confrés de Reims se prononce contre la séparation d'avec Rome.
Les Belges seuls persistent à voter et à combattre pour leur autonomie,mais Classicus est battu.Tutor se sépare de lui.Les légions romaines investissent la Belgique à laquelle le proconsul Cérialis pardonne par une inspiration heureuse qui aide plus à la paix, que l'éffusion impolitique du sang et depuis Dontien (an 70) jusqu'à Hadrien (157) la Gaule septentrionale n'a plus d'histoire;les druides ont disparu et leur antique religion nationnale s'éteind peu à peu.Le pays s'est résigné.La lutte ouverte a dégénérée en opposition sourde et cette opposition disparait devant de sages concessions que la puissance impériale,maintenant accépté et incontésté a accordé aux désirs de la province et à sa soumission parfaite.
Du midi au nord la Gaule est triomphalement traversé deux fois par Hadrien,cet empereur atriste qui promène par tout le monde romain sa cour de poêtes,de littérateurs, de peintres et de statuairesLes monuments naissent sous ses passe.Revenant de l'île de Bretagne,il visite le nord et s'arrête à Reims;où son influence salutaire et artistique se fait sentir. Puis apparaissent les Antonins.La paix est partout.L'art est partout.La Germanie se repose et prend des forces pour les invasions du siècle suivant.Plus d'invasions.Plus de révoltes.La campagne est tout aussi sûrement et commodément habitable que les villes.
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