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Les ruines de Pompéi

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L'Italie,si riche en ruines de toutes éspèces,n'en possède point  qui fasse naître à la fois plus de surprise et d'inérêt que celles de Pompéi.

Ce ne sont point comme ailleurs des débris défigurés,ou de faibles restes de vastes monuments dont les formes primitives et les beautés éffacées ne peuvent être reconnues que par l'oeil exercé de l'artiste:tout y est au conrtaire  dans une intégrité presque parfaite;

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Les édifices ont conservé toutes leurs parties;la proportion générale des monuments permet d'embrasser d'un coup d'oeil toute leur étendue,et chacun des détails délicats et variés dont ils sont ornés avec une grâce,une sorte de coquetterie qui enchante: des peintures,touchée d'une manière inimitable retracent à chaque pas les plus aimables tableaux de cette mythologie riante et sublime qu'Homère créa pour être dans tous les siècles.Le patrimoine des artistes et des poetes des marbres de toutes couleurs arrangés avec un soin infini,une adresse admirable couvre le sol des édifices et donnent un air de richesse au plus humbles réduits;

Enfin la distribution simple des plans,les aspects que présentent ces ruines en se mariant soit avec des forêts,de peupliers que la vigne courronne soit avec le volcan, les montagnes ou la mer achèvent de nous faire rêver.

Ajoutons que Pompéi ne fut jamais le theâtre d'aucun grands évènements politiques,aussi serait elle presque ignorée sans la catastrophe de l'an 79

 

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Beaucoup d'auteurs ont écrit sur la Campanie,contrée où est située  Pompéi.

La Campanie est bornée au nord par les montagnes du Samnium,à l'orient par le fleuve Silarus,et à l'occident par le Liris.s'étendait sur les bords de la mer Tyrrhénienne:depuis l'embouchure de Lirris jusqu'au delà du promotoir de Minerve:ente ces deux points s'avance le cap de Misène,qui partage la côte en deux golfes.Pompéi était située au fond du golfe oriental nommé le Cratère.Elle était assise au bord de la mer,on a retrouvé dans plusieurs endroits de nombreuses coquilles et le sable du rivage:d'abord on ne peut douter d'aprés ce que dit Strabon,qu'elle n'ait été un port comme Herculanum et Strabia;avec cette différence pourtant que seule,de toutes les villes de la côte,elle avait l'avantage d'être placée à l'embouchure d'un petit fleuve navigable qui servait au transport des marchandises dans l'interieur du pays. Ce fleuve était le Sarnus.Il passait au nord de la ville.Pline dit en parlant de Pompéi qu'on y traverse le Sarnus.

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Cette ville d'aprés les découvertes devait n'avoir que trois voies principales:

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la première retrouvée vers la partie occidentale de la ville conduisait à Naples en passant par Oplonte,Rétina et Herculanum;

La  seconde devait joindre la voie Popilienne à Nola

La troisième traversait le Sarnus et se divisait ensuite en deux branches dont la principale conduisait à Nocéra,l'autre menait à Stabia.

 

La ville était bâtie sur une élévation isolée formée par la lave,et on La même considérée comme une ancienne bouche de volcan.semblable à plusieurs autres que l'on voit au pied du Vésuve;car ce pays a été bouleversée par des feux souterrains anterieurement et à toutes les époques connues selon Diodore de Sicile,cette partie de la Campanie reçut le nom de champs Phlégréen,des feux que le Vésuve lancait autrefois comme l'Etna et dont il reste encore dit il des traces par tout le pays.Strabon dit: aussi:le terrain  aux environs parait être de cendres et les vallons caverneux sont pleins de pierres qu'on croirait à leur couleur noire avoir été  brûlées par le feu,tellement qu'on peut conjecturer que dans l'antiquité ce pays en quelque volcans qui s'est eteint faute d'aliment.

Le même auteur attribue la fertilité des campagnes voisines aux cendres volcaniques dont le sol est presque tout composé

 

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Ainsi donc assise sur un vaste rocher,au bord d'une mer célebre  par la beauté de ses rivages à l'entrée d'une plaine fertile dans le voisinage d'un fleuve navigable,Pompéi offrait une position militaire,une place de commerce et un lieu de délices;aussi ses environs jusqu'au Vésuve étaitent couvertes d'habitations et de maisons de plaisance.

La côte jusqu'à Naples était tellement ornée de villages, de jardins, et d'édifices que le rivage du golfe offrait l'image d'une seule ville,et le concours prodigieux d'étrangers qui venaient dans ces lieux chercher le repos et la santé,devaient en y répendant un mouvement continuel donner de la vie à ce tableau

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Le tracé général des rues est d'une régularité remarquable.Dans les quartiers les plus importants les rues se coupent en angles droits laissant entre elles des paraléllogrammes allongés que les latins appelaient des îles (insula);et dans ces îles sont refermées les maisons ayant souvent leur  entrées sur l'une des rues ,et leur sorties sur la rue opposée.Quelque fois l'île est occupée par une seule habitation  tele que celle de Pansa et celle dite du Faune.

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Les Romains tenaient plusque tout à être chez eux,c'était une honte de ne pas être propriétaire,et les demi riches se reunissaient souvent à deux ou trois pour acheter ou faire bâtir une île,dont l'un possédait le rez-de chaussé,l'autre le premier étage et le troisième le deuxième.De là le propriétaire prenait le nom de de Domini insularum ou insularii;Ainsi Cicéron qui se faisait  de gros revenus avec les locations de ses maisons.

Des esclaves ou affranchis étaient préposés à la police des îles et pour en recevoir les loyers les édiles avaient la charge non seulement de prendre soin des édifices publics,mais aussi d'inspecter les maisons des particuliers et d'examiner si elles étaient dans un état de délabrement assez facheux pour compromettre la sécurité des passants.Pompéi devait ses origines aux Etrusques et aux Osques et faisait partie de la confédération des 12 villes de la Campanie.célèbre alors par ses vins,ses roses et ses délices.Elle se gouvernait par elle même,ce n'est assez peu de temps avant la catastrophe ayant prit part à une ligue contre Rome ,et etant par la suite tombée en son pouvoir elle perdit une partie de sa liberté et devint ville municipe: et comme telle conserva le privilège de se régler par ses lois et d'élire ses magistrats dont les plus iMais si les avantages de Pompéi retirait de sa position étaient grands etaient acheté au prix d'un fléau ,les tremblements de terre.

mportants étaient les décurions.

A Pompéi il etait plus difficile d'être décurion que sénateur à Rome.Cependant sous Auguste elle fut assujetti à la domination romaine.,tomba au rang de colonie et fut obligée de recevoir de Rome des dumvirs pour la gouverner.

En somme le type même le type général de Pompéi procède à la fois de l'art etrusque pour les dispositions,et de l'art grec pour la forme avec ses grâces et son élégance.

C'est à cette époque que les habitants de Pompéi entreprirent une régénération complète de leur ville et de leurs édifices et que ce fut précisément alors que cette restauration faite sous l'inspiration de Rome

Le système général de construction indique l'usage d'assez faibles ressources et la recherche de moyens faciles.Ainsi les marbres sont réservés pour les monuments publics et peu employés dans les édifices privés.

Les murs ont peu d'épaisseur et sont construits en moellons de petites dimension; ou même en blocailles reliées par de fortes assises de briques,les colonnes elles-même sont ordinairement en briques,revêtues de stuc,mais en briques faites exprés de manière à ce que la construction donnât déjà l'apparence du galbe et même des cannelures.

 

 

.Sénèque nous a conserve le souvenir de l'un d'eux qui précéda de seize année la grande irruption:il eut lieu le 16 fevrier de l'an 63,il renversa une grande partie de la ville de Pompéi,et endommagea beaucoup celle d'Herculanum:un troupeau de six cent moutons fut étouffé,des statues se fendirent,et plusieurs personnes perdirent la raison.

L'année suivante il s'en produit un autre,pendant que Néron chantait sur le théâtre de Naples qui s'écroula aussitôt que l'empereur en fut sorti.Ces secousses présages ordinaires d'une éruption prochaine durent se répéter de loin en loin jusqu'au 23 Août de l'an 79 jour auquel arriva la première irruption du Vésuve.

 

Pline dans deux de ses lettres

à Tacite

nous a laissé une description

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"...  Mon oncle était à Misène où il commandait la flotte le ving-troisième d'août,environ une heure d'aprés-midi ma mère l'avertit qu'il paraissait un nuage d'une grandeur et d'une figure extraordinaires...il se lève et monte en un lieu d'où il pouvait aisément observer ce prodige;il était difficile de discerner de loin de quelle montagne le nuage sortait.L'évènement à découvert depuis que c'était du mont Vésuve.

 

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Sa figure approchait de celle d'un arbre,et d'un pin plus que d'aucun autre,car aprés s'être levé fort haut en forme de tronc,il étendait une éspèce de branches.Je m'imagine qu'un vent souterrain le poussait d'abord avec impétuosité et le soutenait;mais soit que l'impression diminuât peu à peu soit que ce nuage fut affaissé par son propre poids,on le voyait se dilater et se répandre :il paraissait tantôt blanc,tantôt noirâtre,et tantôt de diverses couleurs selon qu'il était plus chargé ou de cendres ou de terre.

Ce prodige surprit mon oncle qui était trés savant,et il le crût digne d'être examiné de plus prés:il commande qu'on appareille sa liburne ( vaisseau léger),et me laisse la liberté de le suivre.Je lui répondiis que j'aimais mieux étudier,et par hasard il m'avait lui même donné quelque chose à écrire.

Il sortait de chez lui,ses tablettes à la main,lorsque les troupes de la flotte qui était à Rétina,effrayées par la grandeur du danger (ce bourg est précisément au pied du Vésuve et l'on ne s'en pouvait sauver que par la mer) vinrent le conjurer de vouloir bien les garantir d'un si affreux péril.Il ne changea pas de dessein,et poursuivit avec un courage héroïque ce qu'il n'avait da'abord entrepritque par simple curiosité.Il fait venir des galères,monte lui-même dessus,et part dans le dessein de voir quel secours on pourrait donner,non seulement à Rétina,mais à tous les autres bourgs de cette côte qui sont en grand nombre à cause de sa beauté.

 

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Il se presse d'ariver au lieu d'où tout le monde fuit,et où le péril paraissait plus grand;mais aavec une telle liberté d'esprit qu'à mesure qu'il apercevait quelque mouvement,ou quelque figure extraordinaire dans ce prodige,il faisait ses observations,et les dictait.

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Déjà sur ses vaisseaux volait la cendre plus épaisse et plus chaude à mesure qu'ils approchaient;déjà tompaient autour d'eux des pierres calcinées et des cailloux tout noirs,tout brûlés,tout pulvérisés par la violence du feu;déjà la mer semblait refluer,et le rivage  devenir inaccessible par des morceaux entiers de montagnes dont il était couvert.Lorsqu'aprés s'être arrêter quelques moments incertain s'il retournait,il dit à son pilote,qui lui conseillait de gagner la mer;la fortune favorise le courage;tournez du côté de Pomponianus.

Pomponianus était à Stabia en un endroit séparé par un petit golfe qui forme insensiblement la mer sur ses rivages qui se courbent:là à la vue du péril qui était encore éloigné,mais qui semblait s'approcher toujours,il avait retirer tout ses meuble dans ses vaisseaux,et n'attendait pour s'éloigner qu'un vent moins contraire.Mon oncle à qui ce même vent avait été trés favorable,l'aborde,le trouve tout tremblant,l'embrasse,le rassure,l'encourage,et pour dissiper pas sa sécurité la crainte de son ami,il se fait porter au bain;aprés s'être baigné,il se met à table,et soupe avec toute sa gaité ordinaire.

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Cependant on voyait luire de plusieurs endroit du mont Vésuve grandes flammes et des embrasements dont les ténèbres en augmentaient l'éclat.Mon oncle pour rassurer ceux qui l'accompagnaient leur disait que ce qu'ils voyaient brûler c'étaient de villages que les paysans alarmés avaient abondonnés et qui étaient demeurés sans secours.

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Enfin la cour par où l'on entrait dans son appartement commencait à se remplir si fort de cendres que pour pu qu'il eût résté plus longtemps il ne lui aurait plus étai libre de sortir...Il sort, et va rejoindre Pomponianus et les autres qui avaient veillés,ils tiennent conseil,et délibèrent s'ils se renfermeront dans la maison,ou s'ils tiendront la campagne;car les maisons étaient tellement ébranlées par les fréquents tremblements de terre,que l'on aurait dit qu'elles étaient arrachées de leur fondement et jetées tantôt d'un côté,tantôt de l'autre et puis remises à leurs place.

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Hors de la ville,la chute des pierres,quoique légères et désséchées par le feu,était à craindre.Entre ces périls on choisit la  rase campagne.

Ils sortent donc et se couvrent la tête d'oreillers attachés avec des mouchoirs,ce fut toutes la précaution qu'ils prirent contre ce qui tombait d'en haut.

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Le jour recommençait ailleurs,mais dans le lieu où ils étaient continuait une nuit,la plus sombre et la plus affreuse des nuits et qui n'était un peu dissipées que par la lueur d'un grand nombre de flambeaux et d'autres lumière.

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On trouva bon de s'approcher du rivage et d'examiner de prés ce que la mer permettait de tenter;mais on la trouva fort grosse et fort agitée d'un vent contraire....Bientôt des flalmmes qui parurent plus grandes,et une odeur de souffre qui annoncait leur approches mirent tout le monde en fuite;Mon oncle se lève appuyé par deux  valets et dans le moment tombe mort".

Pline raconte dans une autre lettre

ce qui lui arriva

ce 23 août de l'an 79

 

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" Pendant plusieurs jours un tremblement de terre s'était fait sentir,et nous avait d'autant moins étonné,que les bourgades et même les villes de la Campanie y sont fort sujettes;il redoubla pendant cette nuit avec tant de violence,qu'on eût dit que tout était non pas agité,mais renversé.Ma mère entra brusquement dans ma chambre et trouva que je me levais dans le dessein de l'éveiller si elle eût été endormie.Nous nous asseyons dans la cour qui ne sépare le bâtiment de la mer que par un fort petit espace...Il était déjà sept heures du matin,et il ne paraissait encore qu'une lumière faible,comme une éspèce de crépuscule.

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Alors les bâtiments furent ébranlés par de si fortes secousses,qu'il n'y eût plus de sûreté à demeurer dans un lieu,à la vérité découvert mais fort etroit.

Nous prenons le parti de quitter la ville.Le peuple épouvanté nous suit en foule,nous presse, nous pousse;et ce qui dans la frayeur tient lieu de prudence,chacun ne croit rien de plus sûr que ce qu'il voit faire aux autres.

Aprés que nous fûmes sortis de la ville nous nous arrêtons;et là nouveau prodiges,nouvelles frayeurs.Les voitures que nous avions emmenées avec nous étaient si agitées quoiqu'en pleine  campagne.qu'on ne pouvait même en les appuyant avec de grosse pierres,les arrêter en une place.

 

La mer semblait se renverser sur elle même et être comme chassée du rivage par l'ébranlement de la terre.Le rivage en effet était devenu plus spacieux,et se trouvait  rempli de différents poissons demeurés à sec sur le sable.

A l'opposite une nue noire et horrible,crevée par des feux qui s'élancait en serpentant,s'ouvrait et laissait échapper de longues fusées semblables à des éclairs,mais qui étaient beaucoup  plus grande.Presque aussitôt la nue tombe à terre et couvre les mers;elle dérobait à nos yeux l'île de Caprée qu'elle enveloppait et nous faisait perdre de vue le promotoire de Misène.

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Les cendres commencaient à tomber sur nous en petite quantité,je tourne la tête, et j'aperçois derrière nous une épaisse fumée qui nous suivait en se répendant sur la terre comme un torrent.Pendant que nous voyons encore,quittons le grand chemin,dis-je à ma mère de peur qu'en le suivant la foule de ceux qui marchent sur nos pas ne nous étouffe dans les ténèbres.

A peine nous étions nous écartés qu'elle augmentèrent de telle sorte qu'on eût cru être non pas dans une de ces nuits noires et sans lune,mais dans une chambre où toutes les lumières auraient été éteintes.Vous n'eussiez entendu que plaintes de femmes,gémissements d'enfants,que cris d'hommes:l'un appelait son père,l'autre son fils;l'autre sa femme;ils ne se reconnaissaient qu'à la voix:celui-là déplorait son malheur,celui-ci le sort de ses proches;il s'en trouvait à qui la crainte de la mort faisait invoquer la mort même:plusieurs imploraient le secours des dieux;plusieurs croyaient  qu'il y en avait plus et comptaient que cette nuit était la dernière et  l'eternelle nuit dans laquelle le monde devait être enseveli;on ne manquait pas même de gens qui augmentaient la crainte raisonnable et juste par des terreurs imaginaires et chimériques:ils disaient qu'à Misène ceci était tombé,que cela brûlait,et la frayeur donnait du poids à leurs mensonges.

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Il parut une lueur qui nous annoncait non pas le retour du jour,mais l'approche du feu qui nous menacait;il s'arrêta pourtant loin de nous.l'obscurité revient et la pluie de cendres recommence et plus forte et plus épaisse.Nous étions réduits à nous lever de temps en temps pour secouer nos habits,et sans cela elle nous auraient accablés et engloutis...

Enfin cette épaisse et noire vapeur se dissipa peu à peu et se perdit tout à fait comme une fumée ou comme un nuage.Bientôt aprés parut le jour, et le soleil même

jaunâtre pourtant,et tel qu'il a coutume de luire dans une éclipse.Tout se montrait changé à nos yeux troublés encore,et nous ne trouvions rien qui ne fut caché sous les monceaux de cendres comme sous de la neige. On retourne à Misène, chacun s'y rétabli de son mieux et nous y passons une nuit entre la crainte et l'espérance;mais où la crainte eût la meilleure part car le tremblement de terre continuait".

 

La ville de Pompéi ne fut point détruite par la lave,sa position élévée la mit à l'abri.Elle fut ensevelie par cette pluie de pierres et de cendres dont parle Pline,et qui à formé des couches alternatives de 15 à 18 pieds.Cette pluis volcanique n'exceda nulle part la hauteur du premier étage des édifices;mais le poid des pierres et de la cendre accumulés sur le toits et les terrasses la fit écrouler.

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